La Vallée des Roseaux réduit son déficit anticipé à 60 000 $

Baie-Comeau – À deux mois de la fin de son exercice financier 2016-2017, La Vallée des Roseaux est parvenue à résorber les deux tiers de son déficit anticipé, mais un manque à gagner de quelque 60 000 $ lui pend encore au-dessus de la tête, comme une épée de Damoclès.

« C’est quand même moins catastrophique que le déficit prévu de 200 000 $ », souligne Dany Belzile, qui préside le conseil d’administration depuis de nombreuses années. Si la tendance se maintient, le résultat sera donc meilleur que ce qui était envisagé.

Il faut se souvenir qu’en juillet 2016, les administrateurs de la maison de soins palliatifs avaient sonné l’alarme par rapport à la situation financière. Le trou de 200 000 $ vers lequel ils se dirigeaient se serait ajouté au manque à gagner de 81 000 $ déjà enregistré en 2015-2016. Le spectre d’une fermeture obligée planait même sur la sortie médiatique.

Le réaménagement des horaires de travail des employés a permis de réaliser des économies. « Les employés se sont aussi serré beaucoup les coudes dans le temps des Fêtes et on n’a pas eu besoin de recourir à du personnel d’agence », cite aussi M. Belzile à titre d’exemple.

Par ailleurs, présidée par l’ex-député de René-Lévesque, Marjolain Dufour, la campagne de financement en cours, dont l’objectif est de 350 000 $, va relativement bon train. En comparaison avec l’an dernier, les entrées d’argent sont plus élevées, mais comme le précise M. Belzile, il faut aussi s’assurer que les activités-bénéfices n’entrainent pas non plus un rehaussement des dépenses.

Le coussin s’amenuise

La Vallée des Roseaux est capable de faire face à un écart négatif des revenus sur les dépenses grâce à des placements qui totalisent 270 000 $. Mais s’il faut puiser tous les ans dans ce coussin, un jour viendra où il disparaitra. C’est ce que veulent éviter les administrateurs.

« Je ne pense pas que les gens vont laisser tomber La Vallée des Roseaux », assure le président du conseil. Par contre, pour toutes sortes de raisons, dont la baisse des dons par retenue à la source, les deux dernières campagnes de financement ont rapporté 160 000 $ en moins.

Rappelons que pour boucler son budget, l’organisme a besoin de 1,4 M$ annuellement. Le ministère de la Santé et des Services sociaux en finance près de 50 %, soit 680 000 $.