La Société des traversiers du Québec (STQ) déboursera 2,3 M$ pour disposer du navire à la suite d’une entente conclue avec l’entreprise Marine Recycling Corporation. L’entreprise ontarienne en est devenue propriétaire le 24 mars.
On se souviendra qu’à l’été 2016, la STQ avec publié un appel d’intérêt dans l’espoir de voir le Camille-Marcoux être racheté. Peu de temps avant, il avait remplacé le F.-A.-Gauthier pendant sa période d’arrêt technique de près de cinq semaines à la traverse Matane-Côte-Nord.
« On a reçu quelques appels de gens pour avoir des détails. On a reçu deux propositions formelles », explique Cynthia Boissonneault, conseillère en communication à la STQ. L’une des propositions visait un achat pour « l’opérer autrement », mais elle ne s’est pas concrétisée. L’autre provenait de Marine Recycling.
Préparation et remorquage
Les 2,3 M$ déboursés par la STQ permettront la préparation, le remorquage, le démantèlement et le recyclage de l’ancien traversier. Comme il n’a plus la certification lui permettant de naviguer, il faudra le remorquer jusqu’aux installations de l’entreprise, situées à Port Colborne en Onario. Il quittera définitivement le port de Québec d’ici à la fin avril.
« Grosso modo, on le défait morceau par morceau. On enlève toutes les huiles et les graisses », explique Isabelle Beaudoin, de la direction de l’environnement à la STQ. Des équipements seront destinés à la casse, d’autres au recyclage et un certain nombre au marché de la revente.
Selon la porte-parole, un marché du recyclage existe bel et bien, mais il va selon l’offre et la demande. « Donc, parfois, on paie pour faire recycler », précise-t-elle. Le nouveau propriétaire du Camille-Marcoux en a tenu compte dans sa proposition.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.