Résolu fermera un mois cet été

Par Steeve Paradis 27 juin 2017
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L’usine de papier journal de PFR cessera temporairement ses opérations pour une durée d’un mois cet été. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – Produits forestiers Résolu (PFR) vient de confirmer que les deux machines de son usine de papier journal de Baie-Comeau cesseront d’opérer temporairement au cœur de l’été, soit du 17 juillet au 17 aout. Les syndiqués sont sous le choc.

« Les conditions actuelles du marché du papier journal en Europe nous forcent à prendre cette décision », a expliqué le porte-parole de l’entreprise, Karl Blackburn. L’Europe est justement le principal marché d’exportation de l’usine baie-comoise, gagne-pain de 225 personnes.

« On est pas mal sous le choc. Ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle », a fait valoir le président du syndicat des employés des machines à papier, Sylvain Bélanger. « C’est aussi inattendu, parce qu’on se concentrait sur le plan de relance de l’usine et on pensait qu’on était sur une bonne lancée mais là, on nous dit qu’on manque de commandes », a-t-il ajouté.

Malgré la déception évidente qu’il affichait, M. Bélanger tentait de voir le bon côté des choses et se réjouissait du fait que la compagnie profitera de cette fermeture pour devancer les travaux de remplacement de la chaudière no. 6, prévus initialement pour l’automne prochain.

« Ces travaux devancés, c’est un point positif », lance le président de la section locale 375, affilié à Unifor. « On sait qu’ils vont faire d’autres travaux, mais on ne sait pas encore quoi ni comment. On va avoir des rencontres là-dessus cette semaine et la semaine prochaine. » En conséquence, quelques employés continueront à travailler durant cette fermeture, principalement du côté des employés de métier.

Quant à savoir comment ses membres et ceux de la section locale 352 encaisseront le coup, Sylvain Bélanger a souligné que certains programmeront leurs vacances durant cette fermeture d’un mois alors que d’autres « vont prendre le chômage ».

L’usine de Baie-Comeau n’est pas la seule à encaisser durement les soubresauts du marché du papier journal. Celle d’Augusta, en Georgie, sera aussi en arrêt temporaire à compter du 17 juillet et ce, pour une période de deux semaines.

Plus de détails à venir

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