De très fortes rafales causent beaucoup de dégâts

Par Sandro Célant 23 août 2017
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Le domicile de Luc Brisson a vu ses deux principaux arbres se déraciner du sol et aboutir sur le terrain voisin. Les employés ont vite nettoyé le gros des dégâts signalés lors de la soirée du 22 aout. Photos Le Manic

Baie-Comeau – Les vents violents et la pluie ont causé pas mal de ravages, mardi soir, dans le secteur ouest de la ville ainsi que dans les localités de la péninsule de la Manicouagan.

Les caprices de dame Nature ont chambardé bien des paysages de ce secteur plus à l’ouest de municipalité et les forts vents, que plusieurs considèrent comme une micro tornade, se sont manifestés bruyamment au cours de la soirée.

Domicilié sur le boulevard de Normandie, près du restaurant Pizza Royale, Luc Brisson a vécu des moments énervants entre 18 h et 19 h. « Il pleuvait beaucoup et les vents étaient forts. Je regardais par ma fenêtre avant et je voyais bien la direction que prenait l’eau, mais soudainement, tout a changé », a commenté le propriétaire accompagné de sa conjointe et ses petits-enfants.

Dans le temps de le dire, la direction de l’eau et du vent a complètement tourné de côté. « Cela s’est fait rapidement et j’ai bien aperçu mon arbre devant la maison qui penchait d’un côté et tendait vers les fils électriques. »

Dégâts

Le phénomène naturel a vite fait des siennes chez M. Brisson ainsi que chez quelques voisins, qui ont également vu des arbres imposants se déraciner et s’écrouler au sol en raison de la puissante force éolienne.

Après avoir constaté les dommages (l’arbre d’en avant et l’autre d’en arrière fracassés), le citoyen a composé le 911 avant de voir les pompiers se manifester, suivis des employés d’Hydro-Québec.

« En raison des arbres brisés, les gars d’Hydro ont volontairement coupé le courant afin de bien dégager les surfaces, couper le bois et nettoyer du mieux possible les terrains. Ils ont travaillé environ trois heures sans relâche. »

Au lendemain de ce chapitre orageux, Luc Brisson constatait toujours l’ampleur des dégâts. « Le pire, c’est que les assurances ne paient pour ce type d’incident. La maison n’a pas été endommagée. C’est le terrain et c’est à nous de payer la note », a déploré l’homme qui a lui-même semé le bouleau pleureur devant son domicile, il y a 27 ans.

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