Le Centre de recherche Les Buissons accueille de la visite de Cuba

Par Charlotte Paquet 20 août 2017
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Sur la photo, on aperçoit les trois visiteurs cubains en compagnie de la chercheuse du CRLB, Kristine Naess, de Michael Cosgrove, son directeur général, de Carl Martin, de Progest2001, et de Serge Deschênes, maire de Pointe-aux-Outardes.

Sur la photo, on aperçoit les trois visiteurs cubains en compagnie de la chercheuse du CRLB, Kristine Naess, de Michael Cosgrove, son directeur général, de Carl Martin, de Progest2001, et de Serge Deschênes, maire de Pointe-aux-Outardes.

Baie-Comeau – Le Centre de recherche Les Buissons (CRLB) de Pointe-aux-Outardes a reçu de la grande visite au début de la semaine dernière, en l’occurrence une délégation de trois professionnels du domaine de la culture des pommes de terre à Cuba.

 

Enel Espinosa, directeur national des cultures, Manuel Rodriguez, directeur national des semences, et Juan Castillo, chef de l’Institut national des sciences de l’agriculture, ont passé les journées des 7 et 8 aout dans la petite municipalité. Le directeur général de Commerce international Côte-Nord, Jean-François Ouellon, les a accompagnés.

Les visiteurs en ont profité pour visiter les installations du CRLB ainsi que celles de Semences Élites du Québec, avant de converger le Saguenay-Lac-Saint-Jean et ensuite Québec pour poursuivre leur séjour chez des partenaires des deux organismes de la péninsule Manicouagan.

Depuis quelques années, le CRLB et ses partenaires développent le marché de l’Amérique latine, incluant celui de Cuba, explique son directeur général, Michael Cosgrove. En mars 2017, quelques-uns de leurs représentants ont d’ailleurs effectué une visite dans le pays de Raul Castro.

En plus de rencontrer les autorités cubaines, les participants ont alors pu observer de visu « la performance de certaines variétés de pommes de terre cultivées au Québec, dont quatre qui sont issues du programme variétal du CRLB ».

M. Cosgrove insiste sur l’importance de cette collaboration potentielle, car, dit-il, elle permet de développer un nouveau marché pour les variétés du centre. Les redevances qui en sont tirées sont réinvesties dans le financement de ses activités de recherche.

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