Toute une expérience pour Emmeraude et Antony

Par Steeve Paradis 25 août 2017
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L’équipe canadienne qui a représenté le pays à l’Expo-sciences internationale, au Brésil. Emmeraude Tanguay se trouve à droite dans la rangée du haut et Antony Lapierre est second à gauche, toujours dans la rangée du haut. Photo courtoisie Expo-sciences

L’équipe canadienne qui a représenté le pays à l’Expo-sciences internationale, au Brésil. Emmeraude Tanguay se trouve à droite dans la rangée du haut et Antony Lapierre est second à gauche, toujours dans la rangée du haut. Photo courtoisie Expo-sciences

Baie-Comeau – Emmeraude Tanguay, tout comme son collègue Antony Lapierre, est revenue enchantée de son séjour au Brésil pour l’Expo-sciences internationale du Mouvement international pour le loisir scientifique et technique (MILSET).

« C’est vraiment un voyage mémorable », a souligné Emmeraude, en entrevue avec Le Manic. « À Fortaleza (où se tenait l’Expo- sciences), on avait un hôtel sur le bord de l’eau, avec une superbe vue. Mais le plus important, c’est qu’on a connu des gens de partout et qu’on a découvert plein de choses d’ailleurs », a-t-elle ajouté.

L’événement, qui s’est déroulé du 7 au 12 aout, a réuni près de 400 jeunes et moins jeunes venus présenter leur projet scientifique. Un total de 26 pays était représenté à cet événement, qui ne choisit pas de gagnants contrairement aux paliers inférieurs de l’Expo-sciences.

« On n’avait pas le stress de la compétition et notre principale activité, c’était de découvrir les projets des autres participants », poursuit la jeune femme, qui a débuté cette semaine ses études au cégep de Baie-Comeau en sciences de la nature.

Emmeraude Tanguay présentait là-bas son projet Enfants, esclaves virtuels?, sur l’effet des écrans sur les enfants. Quant au projet Au plaisir de se revoir d’Antony Lapierre, il voulait démontrer que certaines prothèses visuelles pouvaient traiter une maladie dégénérative de l’œil.

Confortée dans son choix

Emmeraude n’avait probablement pas besoin de cette confirmation, mais elle assure que son passage au Brésil l’a confortée dans son choix de mener une carrière scientifique.

« C’est vraiment ce que je veux faire. Je présentais mon projet pour la cinquième fois et je n’étais pas tannée. J’aimais ça autant et j’appréciais autant la réaction des gens », a fait valoir celle qui se destine à une carrière en médecine.

L’étudiante a aussi été ravie de découvrir que contrairement au Canada, où l’Expo-sciences est réservée aux jeunes du secondaire et du collégial, certains pays ratissent beaucoup plus large. « À Fortaleza, il y avait autant de jeunes de sept ou huit ans qui présentaient des projets fort intéressants que d’adultes dans la cinquantaine qui expliquaient leur thèse de doctorat. » La jeune femme, qui faisait partie de la délégation de huit étudiants canadiens à Fortaleza, entend bien participer de nouveau à l’Expo-sciences. « J’ai même déjà commencé mes démarches pour un nouveau projet, que je présenterais probablement dans deux ans, pas l’année prochaine », conclut-elle.

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