Des solutions difficiles à trouver chez Hydro-Québec

Par Charlotte Paquet 14 novembre 2017
Temps de lecture :
Selon Cathy Hamel, d’Hydro-Québec région Manicouagan, les entraves à la circulation devraient être mineures lors de la première phase des travaux de démantèlement.

La porte-parole d’Hydro-Québec, Cathy Hamel, n’ose pas trop s’avancer à ce moment-ci sur le délai de rétablissement du courant. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – « On veut vraiment régler la situation problématique le plus rapidement possible. Plusieurs personnes sont mobilisées pour essayer de trouver des solutions », martèle Cathy Hamel, porte-parole d’Hydro-Québec, en réaction au dossier des pannes de courant répétées au Marché du carrefour.

La société d’État est au fait de la situation à Pointe-Lebel. Pour la multiplication des pannes en août et en octobre 2017, elle a d’ailleurs des explications. En aout, des travaux majeurs ont été réalisés au poste Chute-aux-Outardes, à partir duquel est alimentée la municipalité lebeloise. Cela explique les nombreux clins d’œil, communément appelés flashs, qui sont survenus, assure Mme Hamel.

Ces clins d’œil répétés ont touché non seulement Pointe-Lebel, mais les trois autres municipalités de la péninsule Manicouagan.

À partir du 25 septembre et jusqu’au 14 novembre, des travaux de nature différente ont été effectués, toujours au poste Chute-aux-Outardes. Selon la porte-parole, ils ont nécessité une modification de la configuration et les Lebelois se sont retrouvés alimentés par le poste Laflèche à Baie-Comeau. Cela peut expliquer, selon elle, l’augmentation des coupures de courant.

Il n’en reste pas moins qu’en septembre, pendant la période où il n’y avait pas de travaux au poste Chute-aux-Outardes, le Marché du carrefour a tout de même enregistré deux pannes, l’une d’une heure et l’autre de cinq secondes.

Des améliorations?

Maintenant que la deuxième phase de travaux est terminée au poste en question, Mme Hamel est d’avis que la situation des dernières années pourrait s’améliorer. Mais quoi qu’il en soit, Hydro-Québec continue de se pencher sur le problème pour le régler.

« On est en contact presque quotidien (avec les propriétaires du Marché du carrefour). On est en train de regarder si on ne peut pas installer des appareils chez eux pour comprendre pourquoi », souligne la porte-parole. Selon elle, des clins d’œil peuvent être dus à de nombreuses causes, comme un animal ou un arbre, entre autres choses. « Je ne dis pas que c’est plaisant », tient-elle à préciser.

Partager cet article