Offerts par des citoyens de la Manicouagan – Des colliers pour chiens font du chemin jusqu’en Tanzanie

Par Charlotte Paquet 25 novembre 2017
Temps de lecture :
Catherine Rouleau revient emballée une fois de plus de sa mission avec la Fondation d’aide vétérinaire internationale effectuée cette fois-ci en Tanzanie. Photo courtoisie

Catherine Rouleau revient emballée une fois de plus de sa mission avec la Fondation d’aide vétérinaire internationale effectuée cette fois-ci en Tanzanie. Photo courtoisie

Baie-Comeau – La vétérinaire Catherine Rouleau, de Baie-Comeau, est de retour de sa deuxième mission de stérilisation humanitaire avec la Fondation d’aide vétérinaire internationale. La jeune femme arrive de Tanzanie, où elle y a laissé un peu de sa ville natale, en l’occurrence une soixantaine de colliers pour chiens, 20 laisses et une dizaine de harnais.

À l’emploi de l’Hôpital vétérinaire Manicouagan et fraichement diplômée depuis le printemps dernier, Catherine Rouleau a passé les deux dernières semaines du mois d’octobre dans le nord-ouest de la Tanzanie.

Les participants à la mission ont stérilisé et vacciné 121 chiens, en plus d’en vacciner une trentaine d’autres qui n’ont pas été stérilisés. Les colliers, les laisses et les harnais usagés, offerts gracieusement par les citoyens de la Manicouagan dans le cadre d’une récolte qui se poursuit à l’année, ont trouvé preneurs auprès des chiens.

« La majorité de nos patients étaient des chiens d’une trentaine de livres, donc les plus petits colliers n’ont pas tous été distribués, mais nous en avons fait don au refuge de notre partenaire local », précise la vétérinaire. Le Mbwa wa Africa (qui signifie Chien de l’Afrique) a d’ailleurs vacciné 1 500 chiens dans la ville d’Arusha le 28 septembre, journée internationale contre la rage.

Même si la Fondation d’aide vétérinaire internationale n’était pas sur place lors de cette journée, elle y a contribué par l’envoi de seringues et d’aiguilles, souligne la missionnaire.

Ses motivations

Catherine Rouleau revient à peine de Tanzanie qu’elle songe déjà y retourner pour une mission en mars 2018. En mai 2016, c’était au Mexique où elle s’était investie.

Pourquoi cet intérêt à donner de son temps à l’étranger comme vétérinaire? « J’ai toujours eu une passion pour le voyage. J’ai aussi la cause du bien-être animal qui me tient énormément à cœur et je m’intéresse aussi à la santé publique en général », répond la jeune femme en rappelant que la rage est un problème de santé publique qui touche les animaux sauvages et domestiques ainsi que les humains.

« En Tanzanie, il y a encore plusieurs centaines de personnes qui meurent de la rage chaque année, donc la vaccination est importante. De plus, la surpopulation est une préoccupation de santé publique et de bien-être animal, car s’il y a trop de chiens, certains seront errants et risquent d’être abattus ou peuvent transmettre des maladies », poursuit la vétérinaire.

Finalement, les missions de stérilisation lui permettent de combiner plusieurs de ses passions tout en contribuant, à sa façon, à l’amélioration de la qualité de vie des humains et des animaux, conclut-elle.

Partager cet article