Usine de Résolu : Les lacunes dans les opérations s’atténuent

Par Charlotte Paquet 18 janvier 2018
Temps de lecture :
« On n’est plus du tout dans la situation dans laquelle on était en mars de l’an dernier », affirme le président de la section locale 352, Steeve Belzile. Photo archives Le Manic

« On n’est plus du tout dans la situation dans laquelle on était en mars de l’an dernier », affirme le président de la section locale 352, Steeve Belzile. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – Les problèmes liés aux opérations de production à la papetière de Produits forestiers Résolu (PFR) de Baie-Comeau se sont atténués au cours des derniers mois, mais rien n’est encore gagné. « Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir », avoue le porte-parole de l’entreprise, Karl Blackburn.

On se souviendra qu’en avril 2017, le discours alarmiste du président et chef de la direction de PFR, Richard Garneau, sur l’avenir très incertain de l’usine de papier avait entrainé une véritable onde de choc à Baie-Comeau. Tout en dénonçant les opérations déficientes et les couts de production élevés qui en découlaient, M. Garneau avait lancé un appel au changement, sinon il ne jurait de rien. Il avait aussi précisé que sa patience avait des limites.

Selon M. Blackburn, des pas dans la bonne direction ont tout de même été franchis depuis le printemps dernier dans l’usine qui emploie aujourd’hui 215 travailleurs.

Pour sa part, Steeve Belzile, président de la section locale 352 du syndicat Unifor, qui représente les employés d’entretien de la papetière, reconnait aussi que la situation s’est améliorée et que l’usine est beaucoup plus productive qu’elle ne l’était. D’après lui, l’entrée en fonction d’un nouveau directeur général au mois d’aout a été bénéfique.

« La fiabilité de l’usine s’est améliorée grandement. L’entretien est plus effectué. On a ciblé les bonnes choses. On n’est plus du tout dans la situation dans laquelle on était en mars de l’an dernier », assure M. Belzile.

Main-d’œuvre
Par ailleurs, concernant le recrutement de la main-d’œuvre, là aussi quelques avancées ont été réalisées, mais on est loin de la coupe aux lèvres. « On réussit à embaucher du monde, mais on a encore de gros défis. Le renouvellement et la rareté de la main-d’œuvre, c’est un moyen défi », mentionne Karl Blackburn, tout en rappelant que ces difficultés ne sont pas l’apanage de PFR, mais sont généralisées dans le monde du travail.

La papetière de Baie-Comeau devra renouveler de 30 à 40 % de sa main-d’œuvre d’ici les trois prochaines années afin de pourvoir les postes devenus vacants par des départs à la retraite.

Partager cet article