Les pompiers signent une convention collective de six ans

Par Charlotte Paquet 27 juin 2018
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Le maire Yves Montigny et le président du Syndicat des pompiers du Québec, section locale Baie-Comeau, le lieutenant Alain Lebel, posent en compagnie du directeur protection incendie et sécurité publique, Alain Miville, de la directrice des ressources humaines de la Ville, Diane Lapierre, des lieutenants Jocelyn Labrie et Éric Gosselin et du conseiller du Syndicat des pompiers du Québec, Sylvain Côté. Photo courtoisie

Le maire Yves Montigny et le président du Syndicat des pompiers du Québec, section locale Baie-Comeau, le lieutenant Alain Lebel, posent en compagnie du directeur protection incendie et sécurité publique, Alain Miville, de la directrice des ressources humaines de la Ville, Diane Lapierre, des lieutenants Jocelyn Labrie et Éric Gosselin et du conseiller du Syndicat des pompiers du Québec, Sylvain Côté. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Les 16 pompiers permanents et temporaires de la ville de Baie-Comeau ont une nouvelle convention collective. La signature officielle avec l’employeur s’est faite le jeudi 21 juin. Elle vient fixer leurs conditions de travail et salariales jusqu’au 31 décembre 2023.

Les travailleurs membres du Syndicat des pompiers du Québec, section locale Baie-Comeau, obtiennent une hausse de salaire de 12,5 % sur une période de six ans.

Les négociations ont aussi permis la création d’un nouveau poste de capitaine aux opérations, qui secondera le directeur protection incendie et sécurité publique, Alain Miville.

Ce poste syndiqué entraînera un jeu de mouvements de personnel qui permettra, à la fin, à un pompier temporaire d’obtenir sa permanence.

La durée de la convention était une demande de la partie patronale. Six ans, c’est un an de plus que la durée minimale permise depuis l’entrée en vigueur de la loi encadrant les négociations des conventions collectives dans le monde municipal.

« Tout le monde était bien content de l’entente. Les négociations ont bien été », note le conseiller au dossier au sein du Syndicat des pompiers du Québec, Sylvain Côté.

Selon lui, il aura fallu à peine quatre ou cinq séances de pourparlers pour parvenir à s’entendre. Le dépôt des demandes syndicales a été fait voilà quelques mois.

Selon M. Côté, les relations de travail vont bien entre les pompiers et leur employeur. « Le nerf de la guerre, c’est les communications », précise-t-il, en faisant référence aux échanges avec la direction générale de la municipalité, la direction des ressources humaines et la direction du service de protection incendie et sécurité publique.

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