Surprise! La Société des parcs débarque
Les employés de la Société des parcs de Baie-Comeau sont arrivés de façon impromptue, jeudi après-midi, à la grande joie des citoyens de la rue Damase-Potvin, qui s’étaient fait dire par la Ville que le contrôle de la berce de Caucase sur les terrains privés n’était pas de son ressort.
Baie-Comeau – Mathieu Turcotte a eu une belle surprise, jeudi après-midi, quand la Société des parcs est débarquée chez lui pour contrôler les plants de berces du Caucase sur son terrain.
Après s’être fait dire de s’organiser pour contrôler ou éliminer la plante envahissante et toxique et avoir dénoncé la situation auprès du Manic, le jeune propriétaire a vu arriver les employés de l’organisme avec grand bonheur.
Des représentants de la Société des parcs se sont rendus dans son arrière-cour et dans celles de ses voisins des rues Damase-Potvin et La Fontaine pour contrôler l’espèce envahissante. Vêtus d’une combinaison blanche avec capuchon, un casque à visière sur la tête et de bons gants, ils sont passés à l’action. Ils doivent d’ailleurs y retourner cette semaine, confirme le porte-parole de la Ville de Baie-Comeau, Mathieu Pineault.
« Ils (la Société des parcs) ont pris l’initiative, pour cette année, de les couper pour le contrôle, même pour les propriétés privées. Ils voulaient en avoir le cœur net (sur la situation) », souligne M. Pineault. Il précise cependant qu’il ne s’agissait pas du plan de match prévu lorsqu’il avait répondu aux questions du journal, la veille même.
Se positionner
La Ville de Baie-Comeau prendra vraisemblablement position dans les prochains mois sur la marche à suivre pour éviter la propagation de la berce du Caucase sur son territoire, un phénomène tout nouveau.
Pour cet été, l’important demeure le contrôle de la plante qui, faut-il le rappeler, n’est signalée que pour une deuxième année sur des terrains résidentiels.
Les premières observations de berces du Caucase ont été effectuées par la Société des parcs il y a trois ans. Elle est présente dans un talus d’un terrain public plutôt isolé, mais situé non loin du secteur résidentiel affecté depuis deux ans.
Depuis une dizaine d’années, la municipalité reçoit de deux à trois signalements annuels mais, jusqu’à tout récemment, il s’agissait plutôt de berces laineuses.
Aucun signalement confirmé
De son côté, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques affirme n’avoir toujours aucun signalement confirmé de la berce du Caucase sur la Côte-Nord, mais reconnaît ne pas disposer d’un portrait précis de la répartition de la plante au Québec.
Les signalements lui parviennent par l’entremise de formulaires à remplir sur son site Internet. Et les signalements confirmés dans la province sont disponibles au public dans l’outil Sentinelle.
Tout en soulignant développer des outils de sensibilisation, de détection et de prévention de certaines espèces exotiques envahissantes, le ministère précise que le contrôle ou non de la plante est de la responsabilité du propriétaire du terrain touché. Par contre, il reconnaît que des municipalités ou des régions ont tout de même mis en place des programmes de lutte contre cette espèce.
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