Le CISSS veut recruter 40 infirmières françaises

Par Charlotte Paquet 22 novembre 2018
Temps de lecture :
Sandra Morin précise qu’il manque d’infirmières partout sur la Côte-Nord, sauf à Fermont.

Sandra Morin précise qu’il manque d’infirmières partout sur la Côte-Nord, sauf à Fermont.

Baie-Comeau – Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord regarde de l’autre côté de l’Atlantique pour recruter des infirmières. Il se joint à une délégation de Recrutement Santé Québec qui s’apprête à partir pour Paris. Son objectif : attirer 40 candidates.

« On souhaite en avoir 40 et on souhaite qu’elles ne s’installent pas toutes à Baie-Comeau et à Sept-Îles. Dans toutes les installations, les gens sont prêts à s’occuper d’elles et à les former. On va essayer de les intéresser à s’éparpiller un peu partout » , précise Sandra Morin, adjointe au président-directeur général et relations avec les médias.

Mme Morin est confiante que l’opération charme menée en France du 26 novembre au 7 décembre par 14 CISSS et CIUSSS (centres universitaires) du Québec portera ses fruits. C’est la première fois que l’établissement nord-côtier réalise une mission à l’international avec l’organisme de recrutement du ministère de la Santé et des Services sociaux.

L’objectif de 40 infirmières françaises a été établi en fonction des besoins du CISSS. « Si on peut en embaucher 40, ça va faire ça de moins en main-d’œuvre indépendante », poursuit la porte-parole.

Chaque année, la Côte-Nord doit recruter autour de 220 infirmières pour faire face aux retraites, aux départs volontaires ou encore aux absences pour maladie ou maternité. En 2017, il a réussi à en embaucher 92. Il manque d’infirmières dans toutes les installations du CISSS sur la Côte-Nord, sauf à Fermont

Conditions

Le CISSS n’a rien à débourser pour participer à la mission à Paris. Les frais de sa représentante sont assumés par Recrutement Santé Québec.

Par contre, si des infirmières sont effectivement recrutées, des frais d’immigration de 1 300 $ par personne devront être déboursés, ce qui pourrait représenter jusqu’à 52 000 $. « Elles s’engagent pour trois ans. Si elles restent trois ans, je pense que c’est un bon investissement », conclut l’adjointe au président-directeur général et relations avec les médias.

Partager cet article