Baie-Comeau au 36e rang des villes où il fait bon vivre

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 10 novembre 2019
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Baie-Comeau prend le 36e rang au palmarès des 103 villes où il fait bon vivre au Québec. On aperçoit ici le monument du fondateur de la municipalité, le colonel Robert Rutherford McCormick, avec l'hôtel de ville en arrière-plan. Photo Waymarking.com

Le dernier palmarès des villes québécoises où il fait bon vivre place Baie-Comeau au 36e rang sur les 103 municipalités étudiées, ce qui réjouit le maire Yves Montigny.

Tiré du classement national Best Communities in Canada 2019, réalisé par le magazine Maclean’s, ce palmarès a été rendu public le 6 novembre. Il mesure la qualité de vie dans les localités de 10 000 habitants et plus partout au pays, mais L’actualité a isolé les résultats pour les villes québécoises qui faisaient partie de cette compilation, peut-on lire dans la méthodologie du palmarès.

Que la ville de Baie-Comeau fasse pratiquement partie du premier tiers du classement est une bonne nouvelle, selon M. Montigny. « Clairement, on est en haut de peloton des villes comparables. C’est vraiment génial. Dans les villes nordiques, on est vraiment premier », souligne-t-il, tout heureux, en faisant référence notamment à Sept-Îles au 42e rang et à Matane, au 61e.

Le maire affirme être content « de voir qu’à quelque part, on est comme sur une bonne lancée, on met en valeur ce qu’on a et on a un sentiment de fierté ».

Les facteurs retenus

Sur les neuf facteurs analysés, les trois qui prédominent pour expliquer le classement de la municipalité baie-comoise sont, dans l’ordre, l’accessibilité, la santé et les commodités.

L’accessibilité, qui avait un important poids valant jusqu’à 20 points, a notamment été notée à partir du revenu des ménages, de la valeur moyenne des propriétés principales et de l’accessibilité à la propriété, obtenue en divisant la valeur moyenne des résidences par le revenu moyen des ménages, et à la location, en divisant cette fois-ci le coût annuel moyen de location d’un logement de deux chambres par le revenu moyen des ménages. Pour les deux derniers exemples, plus les valeurs étaient basses et plus le nombre de points était élevé.

Du côté de la santé, facteur bon jusqu’à 11 points, le nombre de médecins de famille, de médecins spécialistes et de cliniques médicales par 100 000 habitants était pris en compte, tout comme la présence d’un hôpital à proximité, entre autres.

Enfin, le facteur des commodités accordait un maximum de 2,5 points pour la présence de cégeps, cinémas et restaurants à titre d’exemple.