Bibliothèque : l’abolition des frais de retard devient officielle

Par Charlotte Paquet 11:09 AM - 19 février 2020
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À ce jour, une deuxième municipalité au Québec a imité la Ville de Baie-Comeau en abolissant les frais de retard sur les livres à sa bibliothèque. Il s’agit de Notre-Dame-des-Prairies dans la région de Lanaudière.

Après un projet pilote d’un peu plus d’un an, la Ville de Baie-Comeau abolit officiellement les frais de retard à la bibliothèque Alice-Lane.

Selon le maire Yves Montigny, l’expérience a démontré les nombreux avantages de cette orientation, notamment au chapitre de la fréquentation de la bibliothèque et de l’augmentation du nombre de prêts.

De 2018 à 2019, l’abolition des frais aura permis de faire bondir le nombre d’abonnements de 3 636 à 4 447 (22 %),  l’achalandage de 58 057 à 60 359 (4 %) et les prêts de 130 492 à 132 072 (1 %).

Des personnes qui n’osaient plus se présenter à la bibliothèque en raison d’une somme due en frais de retard pour des livres, sont de retour. Et dans la même foulée, ce sont des enfants qui pouvaient être privés du service qui y ont accès à nouveau.

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, la décision de ne plus exiger de frais n’a pas eu d’impact financier négatif. « Les gens comprennent et rapportent les livres », assure le maire.

D’ailleurs, le coût des livres perdus ou facturés a diminué de 1 283 $. Le personnel a également dû consacrer moins de temps et d’énergie pour le recouvrement des livres.

Un exemple à suivre

Baie-Comeau a été la première ville du Québec a opté pour l’abolition des frais pour les livres en retard. En octobre 2019, une deuxième municipalité emboîtait le pas, Notre-Dame-des-Prairies dans la région de Lanaudière.

« On a été très innovant. On est la seule ville au Québec qui a fait ça. J’ai plusieurs collègues maires qui attendent avec hâte le rapport de notre projet pilote. Moi, je crois que plusieurs grandes villes qui vont embarquer. J’ai eu des discussions avec plusieurs maires et mairesses de grandes villes du Québec.»

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