COVID-19 : de lourdes conséquences pour le secteur hôtelier

Par Sandro Célant 3:53 PM - 17 mars 2020
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Le Manoir a dû encaisser plusieurs annulations de réservations.

La crise reliée à la pandémie du coronavirus touche durement toutes les sphères d’activités et le secteur hôtelier de Baie-Comeau ne fait pas exception à la règle et subit de lourdes conséquences.

Les récentes décisions des autorités ont déjà un impact très considérable dans le milieu des hôtels de la ville qui traverse également des moments très difficiles.

« C’est l’enfer, lance aussitôt Maude Roussel directrice de l’Hôtel Le Manoir. Juste dans la journée de samedi, nous avons dû canceller un total de 435 nuitées », ajoute-t-elle sans détour.

Le premier étage au complet a été fermé. Depuis lundi, tous les accès aux différentes salles ont été interdits. La gérante a malheureusement mis au chômage volontaire six des 20 employés de l’établissement comprenant 60 chambres.

« Sur le plan financier, ce sont des pertes de plusieurs centaines de milliers de dollars et, le pire, c’est qu’on ne sait pas encore quand tout cela va prendre fin », a imagé la responsable très inquiète pour la suite des choses.

Le triste scénario se répète partout au Québec et dans les autres hôtels de la municipalité, comme le Comfort Inn situé sur le boulevard Laflèche.

« Cela ne fait pas encore une semaine et on peut dire que la crise actuelle est pire que celle vécue, l’an dernier, avec toute la saga des traversiers », commente le gérant Guillaume D’Anjou.

Le dirigeant parle déjà de pertes financières importantes estimées à tout près de 75 000 $. « L’annulation de toutes les activités a des répercussions graves. Nous avions deux événements majeurs prévus en avril avec la Coupe Dodge et le tournoi provincial de hockey d’Hydro-Québec. On parle de 300 à 400 nuitées. »

L’établissement comporte 60 chambres et près d’une vingtaine de personnes sont à l’emploi. « Nous sommes présentement à évaluer la situation en espérant que la COVID-19 ne dure pas trop longtemps. Disons que l’année 2020 commence mal », a résumé le gestionnaire.

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