COVID-19 : l’Accueil Marie-de-L’Incarnation poursuit son oeuvre, mais différemment

Par Charlotte Paquet 8:00 PM - 8 avril 2020
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Isabelle Mak, directrice de l’Accueil-Marie-de-L’Incarnation, affirme garder le contact avec les familles, malgré la fermeture du centre de jour. Photo courtoisie

L’Accueil Marie-de-L’Incarnation à Baie-Comeau a beau garder ses portes closes pendant la pandémie de COVID-19, sa clientèle n’est pas laissée en plan pour autant, assure la directrice Isabelle Mak.

Que ce soit par contacts téléphoniques ou Messenger ou encore par des publications sur la page Facebook de l’organisme, Mme Mak et son adjointe gardent des liens réguliers avec les familles qui bénéficient es services du centre de jour et de sa halte-garderie.

« On sait qu’on fait affaire à beaucoup de familles vulnérables. On avait aussi des enfants référés par le Centre jeunesse », fait remarquer Mme Mak.

Depuis ce fameux vendredi 13 mars marqué par l’annonce de la fermeture des écoles et des garderies par le premier ministre du Québec, François Legault, l’offre de services de l’accueil est différente mais adaptée à la situation de crise actuelle. « Je communique avec chaque famille à toutes les semaines pour leur donner support, aide et référence ou pour parler et évacuer leur stress », explique la directrice. Elle cite en exemple du soutien pour remplir une demande d’assurance-emploi ou encore pour s’inscrire à tel ou tel programme gouvernemental.

Concours hebdomadaire

Par ailleurs, par l’entremise de sa page Facebook, l’organisme tient un concours de bricolage avec un nouveau thème chaque semaine. Il est accessible à tous les enfants, qu’ils soient en lien ou non avec l’organisme.

Le thème est dévoilé le lundi. Les participants doivent ensuite retourner par Facebook leur œuvre, que ce soit sous forme de photos ou de vidéos. « Le vendredi, on sélectionne un gagnant. La remise des prix ira après le confinement. »

L’Accueil Marie-de-L’Incarnation fait partie de la Fédération québécoise des organismes communautaires famille. Il n’est pas considéré comme un service essentiel, mais plutôt comme un service prioritaire. « On est là pour assurer le filet social », précise encore sa directrice.

Ainsi, selon les besoins du Centre jeunesse de la Côte-Nord, l’organisme pourrait rouvrir ses portes momentanément pour accueillir des enfants, comme il le faisait avant la crise. Il pourrait aussi rendre des services à des clientèles éventuellement laissées en plan par la fermeture d’autres organismes.

 

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