Jacques Bérubé acquiert les restaurants McDonald’s de Baie-Comeau et Forestville

Par Charlotte Paquet 3:00 PM - 26 mai 2020
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Nouveau propriétaire de la franchise McDonald’s à Baie-Comeau et Forestville, Jacques Bérubé et sa femme, Michelle Mercier, sont entourés de leurs deux fils, Simon et François.

Jacques Bérubé et Michelle Mercier sont tombés en amour au restaurant McDonald’s de Baie-Comeau, où tous deux travaillaient au début des années 80. La vie les a ensuite conduits ailleurs, mais leur attachement à la chaîne de restauration ne s’est pas tari. À un point tel que depuis lundi, l’homme d’affaires tient les rênes des trois restaurants de Baie-Comeau et Forestville avec son épouse et ses fils.

Concessionnaire automobile pendant 17 ans sous la bannière Vision Chrysler, M. Bérubé est le nouveau franchisé du restaurant aux deux arches dorées de Baie-Comeau. Par le fait même, il acquiert celui situé au Walmart de Baie-Comeau et celui situé à l’entrée est de Forestville.

Passer de l’automobile à la restauration, c’est tout un changement de cap que le principal concerné explique ainsi. « Un petit rêve de jeunesse. Nous, on est des amours McDonald’s. On s’est connus ici. Un jour, quand j’ai quitté ici, je m’étais toujours dit que si un jour, j’ai la santé et le potentiel pour le faire, bien je vais revenir », raconte celui y avait travaillé en gestion pendant cinq ans.

« On a toujours dit qu’on aimerait ça refaire ça », renchérit d’ailleurs sa conjointe.

Pas prêt pour la retraite

Selon elle, si le projet d’acquisition d’une franchise est né, c’est parce que son mari a eu l’opportunité de vendre son entreprise en 2018. « On s’entend qu’une opportunité comme ça, ça ne passe pas à tous les jours », poursuit-elle. Or, âgé aujourd’hui de 57 ans, M. Bérubé n’était pas encore capable d’envisager la retraite.

« Là, j’ai une bonne relève, des bons garçons. Ça me permet de pouvoir relever ce défi-là. Je le fais, mais on le fait familialement. C’est pas un challenge personnel, c’est un challenge familial », insiste le père de Simon et François. Le premier vient de quitter son emploi pour s’investir à 100 % dans l’entreprise avec ses parents et travaillera au restaurant de Forestville. Quant à François, à l’emploi d’Hydro-Québec, il donnera un coup de main à la famille.

Jacques Bérubé note qu’en entreprenant les démarches pour l’achat d’une franchise et en exprimant son intérêt pour Baie-Comeau et Forestville, rien n’était assuré que c’est réellement cette franchise qui serait sienne, puisque c’est McDonald’s Canada qui alloue les franchises. « On a à cœur la ville de Baie-Comeau », insiste l’homme d’affaires, en faisant référence à sa ville natale.

Devenir propriétaire de trois restaurants en pleine pandémie de COVID-19, alors que les salles à manger sont fermées, ce n’est pas évident. Mais M. Bérubé précise que de par sa structure, McDonald’s Canada soutient bien ses franchisés.

Des projets?

Qu’est-ce qui attend maintenant le restaurant McDonald’s du boulevard La Salle à Baie-Comeau, qui, en 1980, a permis à la chaîne de faire son entrée sur la Côte-Nord et qui, depuis quelques années, fait l’objet de différentes rumeurs?

« Présentement, ce qui est important, c’est de faire rebriller les arches, parce que McDonald’s a des projets futurs, c’est sûr. On s’en vient ici pour suivre les normes de McDonald’s principalement », souligne le nouveau franchisé, en parlant d’options sur la table pour l’avenir. « C’est pas impossible qu’il y ait des changements, mais on ne peut pas dire que oui, on s’en va là dans un an ou dans six ans », précise sa conjointe.

Le but de la famille Bérubé-Mercier est réellement d’offrir les standards de McDonald’s. « C’est les standards que nous on a connus, on a travaillé dans le domaine cinq ans. On s’en vient ici avec l’idée de ce qu’on avait quand on a travaillé ici. C’est un petit peu comme ça qu’on s’avance là-dedans », précise Jacques Bérubé.

Par contre, une certaine réfection sera réalisée incessamment dans les restaurants du boulevard La Salle et du Walmart. Près de 80 % des équipements de travail associés à la qualité et au service seront remplacés. Cela touche principalement la cuisine et le secteur du comptoir, comme les cafetières. Des travaux de peinture sont également prévus.

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