Une rentrée scolaire « plus normale »

Par Steeve Paradis 7:30 AM - 23 juin 2020
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Nadine Desrosiers était une spectatrice attentive la semaine dernière lorsque le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a dévoilé les modalités de la rentrée scolaire à l’automne. Mais même si les grandes lignes sont tracées, la gestionnaire doit prévoir l’imprévisible, car la pandémie de COVID-19 n’est pas encore chose du passé.

« À moins d’une deuxième vague (de la maladie) cet été, on revient à quelque chose de plus normal et en principe, on n’aura pas besoin de plus de locaux qu’actuellement », a soutenu la directrice générale du Centre de services scolaire de l’Estuaire (CSSE).

Les élèves de la première année du primaire jusqu’à la troisième année du secondaire sont donc attendus en classe en septembre, pour une année scolaire normale, en théorie. Pour les élèves de secondaire 4 et 5, le ministre a ouvert la porte à une formation hybride, en classe et en ligne.

« On tente le plus possible d’avoir tout le monde en classe, mais il y aura peut-être quelques cours en ligne pour les élèves de secondaire 4 et 5 des écoles de Baie-Comeau. Pour les polyvalentes en Haute-Côte-Nord, la rentrée devrait se vivre comme d’habitude. »

L’éventualité de cours en ligne en secondaire 4 et 5 pourrait entraîner l’embauche de quelques enseignants supplémentaires, un joyeux casse-tête en ces temps de rareté de main-d’œuvre. « La pénurie de main-d’œuvre est toujours là, c’est certain. Il faut aussi tenir compte du personnel qui pourrait être atteint par la COVID-19. »

Formation technologique

Dans son plan, le ministre Roberge a aussi demandé aux centres de services scolaires de prévoir un protocole d’urgence, au cas où le coronavirus reprendrait de la vigueur et qu’en conséquence, tout le monde retourne à la maison.

« Nos équipes préparent actuellement la formation en matière de technologie, afin que le personnel puisse reprendre le travail rapidement et poursuivre les cours si ça ferme de nouveau », a indiqué Mme Desrosiers.

Finalement, la directrice générale a signalé que son organisation n’avait pas encore fait de projections à savoir si cette rentrée entraînera des coûts supplémentaires, mais la chose n’est pas impossible, ne serait-ce que pour acheter les produits désinfectants et payer pour le temps d’entretien supplémentaire causé par les mesures sanitaires.

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