Les ventes de maisons reculent, mais les prix se raffermissent

Par Charlotte Paquet 9:17 AM - 17 juillet 2020
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Baie-Comeau n’a pas échappé au recul des ventes de maisons qui a marqué le deuxième trimestre de 2020 au Québec.

Le secteur de la vente de propriétés résidentielles a souffert de la mise sur pause du Québec au deuxième trimestre de 2020 dans la foulée de la pandémie de COVID-19. Si Baie-Comeau n’y a pas échappé, Sept-Îles fait partie des villes « qui contredisent la tendance » avec une hausse notable du volume de transactions.

C’est ce qui émane du récent baromètre du marché immobilier résidentiel, publié jeudi (16 juillet) par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. Il renferme une panoplie de statistiques établies d’après la base de données provinciales Centris des courtiers.

Entre le 1er avril et le 30 juin, le nombre de transactions immobilières a chuté de 24 % à la grandeur de la province, dont 19 % dans l’unifamilial. Le nombre d’inscriptions en vigueur a diminué de 28 %.

En moyenne, les vendeurs ont dû patienter 112 jours (+ 16) pour réussir à trouver leurs acheteurs. Mais bonne nouvelle dans les circonstances, le prix médian s’est raffermi de 4 %.

À Baie-Comeau

Dans l’agglomération de Baie-Comeau, qui inclut aussi les quatre municipalités de la péninsule Manicouagan, les ventes ont reculé de 33 % et le nombre de propriétés sur le marché de 23 % entre le deuxième trimestre de 2019 et celui de 2020.

Le délai nécessaire pour réussir à vendre une résidence a augmenté de 42 jours pour atteindre 193 jours.

Le prix médian dans l’unifamilial, la seule catégorie où des transactions ont été conclues, a tout de même bondi de 8 % pour atteindre 140 000 $.

Toujours dans la même catégorie, les conditions du marché ont été en faveur de l’acheteur pour toutes les gammes de prix, sauf une à l’avantage des vendeurs, celle des résidences de 200 000 $ à 249 000 $.

À Sept-Îles

Contre vents et marées, l’agglomération de Sept-Îles, qui englobe Uashat mak Mani-Utenam, a affiché au deuxième trimestre une hausse de 15 % du nombre de transactions dans l’unifamilial, seule catégorie où des ventes ont été réalisées. Il s’agit du deuxième meilleur résultat de la province.

Par contre, le nombre d’inscriptions en vigueur a régressé de 22 % tandis que le délai de vente a augmenté d’à peine trois jours pour atteindre 174 jours.

Le prix médian a toutefois diminué de 6 %, mais se fixe tout de même à 178 000 $.

Le marché a été avantageux aux vendeurs pour les maisons de 149 000 $ et moins. Il est question d’un marché équilibré pour les propriétés de 150 000 $ à 249 000 $. Enfin, un marché d’acheteurs a été lié aux résidences de 250 000 $ et plus.

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