Des échanges constructifs pour la relance de la papetière

Par Charlotte Paquet 9:27 AM - 22 septembre 2020
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La première rencontre entre le comité de relance de la papetière, Produits forestiers Résolu et Investissement Québec a permis des échanges constructifs, selon son président Marcel Furlong.

Le comité de relance de la papetière est sorti satisfait d’une première rencontre tenue lundi avec des représentants de Produits forestiers Résolu (PFR) et d’Investissement Québec.

« Ç’a été des échanges constructifs. On a tous entendu les positions de chacun et Résolu a confirmé son intérêt à participer à une étude pour innover, pour permettre une deuxième vie à l’usine », a expliqué au téléphone son président, Marcel Furlong, également préfet de la MRC de Manicouagan.

L’objectif de ce face-à-face était de connaître les visions de PFR pour l’avenir de son usine de papier et les alternatives potentielles pour la diversification de la production. Dans un communiqué, le comité de relance parle d’une « étape essentielle pour la reprise des activités de l’usine prochainement » et » «  le début d’un processus visant à établir une stratégie d’actions concertées pour assurer la viabilité des activités de l’usine à moyen et long terme. »

Tous les membres du comité de relance étaient présents, soit les présidents des deux sections locales du syndicat Unifor et de leur représentant régional, Steeve Belzile, Christian Gagnon et Martin Dugas, le maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, et la députée de Manicouagan, Marilène Gill. La Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan en fait également partie.

Lors de la rencontre de près de deux heures, le représentant d’Investissement Québec a manifesté de l’ouverture pour le financement d’une étude d’opportunité indépendante qui pourrait permettre de dénicher un produit innovateur à fabriquer dans les installations de l’usine de papier. Le comité de relance voit la participation d’Investissement Québec dans le processus comme un élément crucial pour l’avenir de la région et de ses travailleurs.

« Chacun a maintenant des travaux à faire. Chaque partie a ses devoirs à faire », a ajouté M. Furlong. Il faudra notamment déterminer quelle firme pourrait réaliser l’étude et combien elle pourrait coûter.

Par contre, les démarches en cours pourraient être ralenties s’il fallait que le reconfinement s’accélère dans les régions durement affectées par la deuxième vague de COVID-19, notamment celles de Montréal et Québec. C’est ce qu’appréhende le président, tout en se croisant les doigts pour que ce ne soit pas le cas.

M. Furlong a les coudées franches pour tracer les grandes lignes de la rencontre du comité de relance élargi, mais les détails des discussions ne sont pas divulgués puisque les parties impliquées ont accepté de signer une entente de confidentialité.

Rappelons que depuis le 28 mars, les quelque 230 travailleurs de la papetière sont en congé forcé.

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