La constance, une vertu que devra acquérir le Drakkar

Par Steeve Paradis 3:48 PM - 7 février 2021
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Jean-François Grégoire aurait souhaité voir plus de constance de ses jeunes troupiers durant la bulle de Rimouski, qui a pris fin dimanche, mais il voit quand même du positif à l’horizon

Le Drakkar a quitté l’environnement protégé de Rimouski dimanche avec une fiche d’un gain et cinq revers. S’il y a un mot à retenir de ses six matchs en neuf jours, c’est constance. Les Nord-Côtiers en ont manqué.

Dans cette bulle rimouskoise, les hommes de Jean-François Grégoire ont eu beaucoup de difficultés face aux Remparts de Québec, qui les ont battus trois fois en autant de matchs. Le Drakkar s’est aussi incliné devant l’Océanic et a divisé sa série contre les Cataractes de Shawinigan, l’emportant mardi et s’inclinant samedi.

Après le match de samedi contre les Cats, une défaite par la marque de 3-1, l’entraîneur-chef avait signalé qu’il s’agissait là « d’un de nos bons matchs depuis qu’on est dans la bulle ici, à part les sept ou huit dernières minutes de la deuxième, où on a dérogé de notre plan, prolongé nos présences et été moins efficaces en échec-avant ».

Dimanche, au terme du duel contre les Diables rouges, le pilote était moins content. Tout s’est écroulé pour les siens après qu’ils aient pris les devants 2-0 en première. « On a eu des chances, mais je ne dirais pas de marquer, parce que quand tu lances six pieds par-dessus le but, ce n’est pas une chance de marquer. On a tellement gaspillé d’occasions d’attaquer le filet. Il y a aussi eu de mauvaises gestions d’émotion qui ont donné des surnombres », a-t-il lancé.

Pour son bilan à chaud du séjour à Rimouski, Grégoire a été sans équivoque. « Je n’ai pas aimé notre constance. On avait des moments forts, mais on les gérait mal », a-t-il fait valoir. Il a toutefois mieux aimé le travail des siens en zone défensive, mais si c’est encore loin de la perfection.

« Honnêtement, dans la bulle, on était pas mal en contrôle dans notre zone. On n’a pas donné beaucoup de lancers, mais c’est clair que dans notre zone, il y en a qui sont encore en interrogation. Ils sont à trois pieds de la ligne où ils doivent être. Ça doit devenir des automatismes mais c’est claire que l’automatisme, pour certains, ce n’est pas encore là. Ils réfléchissent, ils deviennent hésitants et quand ils ont la rondelle, ils n’ont plus de momentum. »

« On a souvent parlé de gestion de rondelle », a enchaîné l’entraîneur-chef. La porte de sortie est là, mais il y en a qui partent trop vite et la porte se ferme. Pour le défenseur, l’option n’est plus là. »

Jean-François Grégoire ne voit cependant pas tout en noir, bien au contraire. « Si on se fie seulement aux résultats, c’est sûr que ça peut devenir décourageant, mais je vois du positif de certains jeunes. Il y a des joueurs qui nous ont montré qu’on peut voir du futur en eux. Il y en a d’autres qu’on attend, mais je veux me donner du temps avant de faire une analyse », a-t-il conclu ce dimanche après-midi avant de grimper à bord de l’autocar qui ramène les siens à Baie-Comeau.

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