Antonio Hortas a de l’ambition pour Cinoche

Par Charlotte Paquet 9:00 AM - 1 juin 2021
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Antonio Hortas, président du conseil d’administration de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan, exhorte le premier ministre Legault à être plus proactif.

« On va faire de grandes choses. Je pense que les actions et les résultats vont parler d’eux-mêmes », promet Antonio Hortas, le nouveau président du nouveau conseil d’administration du Festival du film international de Baie-Comeau, Cinoche.

Le Baie-Comois d’adoption ajoute une corde de plus à son arc en termes d’engagement dans le milieu. Déjà président de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan (CCIM) et patrouilleur au club de ski de fond les Sentiers de la rivière Amédée, entre autres choses, voilà que l’homme verse cette fois-ci dans le monde du cinéma.

Il faut dire que celui qui dirige le terminal portuaire de Baie-Comeau pour la firme QSL voue un grand intérêt au septième art. « Je suis un fan de cinéma espagnol et argentin. Pendant des années en région, à toutes les semaines, j’allais au cinéma répertoire », raconte-t-il.

L’homme voit aussi son nouvel engagement comme une sorte de continuité avec le conseil d’administration du Centre des arts de Baie-Comeau, dont il a fait partie pendant presque trois ans.

Cette présidence, il l’envisage de la même façon qu’il le fait pour la CCIM ou qu’il le ferait pour tout autre domaine. « C’est de travailler à la pérennité et à l’avancement de l’organisation », explique-t-il.

De l’inquiétude

Antonio Hortas ne s’en cache pas. Ce qui s’est passé dans les derniers mois, avec la démission en bloc de l’ancien conseil d’administration du festival, l’a interpellé.

« J’ai suivi un peu les péripéties du festival, du conseil d’administration et du comité organisateur. On sait qu’il y a eu des événements, des divergences d’opinions par rapport à ça », laisse-t-il tomber.

Tout ça l’a inquiété. Il dit avoir craint pour l’avenir du festival. Pour lui, il ne fait aucun doute que Cinoche est une activité-phare dans la région qu’il faut préserver.

Aujourd’hui, avec un conseil d’administration et un comité organisateur « qui bouillonnent », l’avenir ne peut être que prometteur, conclut-il.

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