Le Collectif de la Dérive offre une foire-exposition

Par Charlotte Paquet 8:24 AM - 28 juin 2021
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Jusqu’au 5 septembre, la foire-exposition LA MACHINE : Distribution de fragments poétiques du Collectif de la Dérive se tient à la salle de l’Alternative. Photo Catherine Arsenault

La foire-exposition LA MACHINE : Distribution de fragments poétiques du Collectif de la Dérive se déroule jusqu’au 5 septembre, chaque semaine du jeudi au dimanche, de 10 h à 16 h, à la salle de l’Alternative, située au 27, place La Salle.

Les artistes du Collectif de la Dérive Catherine Arsenault, Richard Ferron, Emy G. St-Laurent et Émilie Pedneault sont de l’événement. Leurs œuvres, qu’il sera possible d’acheter, sont en grande partie sur papier.

Pour l’occasion, Catherine Arsenault expose notamment des illustrations de paysages de la Côte-Nord ainsi que de petites sculptures avec des pierres de la région.

Richard Ferron, lui, montre un résumé de sa démarche artistique, puisqu’il n’a pas produit d’œuvres en 2020. Il présente des enfumages, des dessins faits à l’aide d’une bougie, et des photogrammes, des photos faites sans appareil photo sur lesquelles on met un objet et qui sont exposées à la lumière par la suite.

Pour ce qui est d’Emy G. St-Laurent, elle expose, entre autres, des illustrations à l’aquarelle qui sont des reproductions de dessins de tatouages qu’elle a faits. Quant à Émilie Pedneault, elle a fait des poèmes et des illustrations.

Il y aura donc plusieurs types d’œuvres. Par exemple, des livrets, des blocs-notes personnalisés, des tableaux et des dessins.

« Ça fait du bien de pouvoir exposer en 2021. Après un an et demi, c’est une bonne façon de reprendre contact avec le public et de faire une nouvelle production d’œuvres. C’est un bon incitatif à poursuivre ce qu’on fait avec les critiques positives qu’on a des gens », indique M. Ferron.

Le thème de la machine est venu de l’achat d’une machine distributrice de sandwichs. Des œuvres sont à l’intérieur. Les gens peuvent donc ouvrir une case et ensuite faire un don s’ils le veulent. De plus, les œuvres exposées doivent être reproductibles. Certaines sont imprimées.

Pour l’exposition, c’est la Ville de Baie-Comeau qui a approché le Collectif afin qu’il en fasse une pour souligner la réouverture graduelle de la salle d’exposition de l’Alternative après un an et demi de fermeture. La Ville permet aux artistes, exceptionnellement, de vendre des œuvres. Le nombre de personnes admises dans le bâtiment est limité.

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