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Un arrière-pays de Charlevoix à découvrir

Par Sylvain Turcotte 9:56 AM - 14 juillet 2021
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L’immensité des montagnes de l’arrière-pays de Charlevoix est absolument impressionnante, dont cette vue au parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.

Quand on prend le temps de s’arrêter, de sortir de la 138, on découvre Charlevoix dans toute sa splendeur, dans toute son immensité. Charlevoix, une région aux paysage  démesuré, qui impressionne par ses montagnes, par sa façon qu’elle a été sculptée par le temps, marquée par l’arrivée d’une météorite, un cratère habité unique.

Charlevoix, tu m’auras permis de découvrir tes charmes, tes attraits. Tu m’as aussi fait sortir de ma zone de confort. Un trois jours qui aura certes passé trop vite, mais je reviendrai, car je n’ai pas fini de te visiter.

Coup de coeur en commançant !

Ma porte d’entrée dans Charlevoix, direction l’arrière-pays, le secteur des Montagnes, un arrêt chez Fourchette et Vinaigrette , dès les premiers kilomètres à Saint-Aimé-des-Lacs.

Marie-Michèle Gaudreault et Dominic Tremblay, le couple derrière Fouchette et Vinaigrette.

Un coup de coeur. C’est plus qu’une sandwicherie, ses collations et ses mets santé, tous faits maison, pour faire le plein avant de s’aventurer.

C’est l’accueil de deux passionnés, grâce à Dominic Tremblay et sa conjointe Marie-Michèle Gaudreault. Ils respirent le bonheur. « Ce qu’on retrouve ici ne se retrouve pas en magasin », soulignent-ils.

Fourchette et Vinaigrette en est à sa cinquième année. Disons que ce fut une réorientation de carrière pour Dominic, qui s’est offert un cours en cuisine, animé aussi par la passion de Marie-Michèle pour la bouffe.

Les deux amoureux se disent bien heureux du retour à une normalité, retrouvant le contact avec les gens, un cachet des plus chaleureux.

Ah oui! Les deux propriétaires sont catégoriques. Ce qui fait le succès de Fourchette et Vinaigrette… leurs mini-beignes!

« On a toujours de nouvelles idées, c’est sans fin et les gens nous font confiance ».

Ce qui fait étonnamment fureur chez Fourchette et Vinaigrette, les mini-beignes.

Arrêt obligé !

Il allait de soi que pour ce séjour dans Charlevoix une visite dans une microbrasserie s’imposait. Un petit après-midi chez Menaud, la distillerie et brasserie de Clermont, pour déguster, mais aussi pour jaser avec un des propriétaires de la place, Martin Brisson, passionné de spiritueux, et également artiste.

Les amateurs de bières artisanales y trouveront leur compte chez Menaud, reconnu aussi pour ses spiritueux.

Menaud, c’est un projet lancé en 2018, qui a pris son envol à l’été 2019. Que ce soit pour les spiritueux ou pour les bières, tout est brassé avec la richesse des produits de la région, «à partir des céréales des champs qui nous entourent», ou presque. Ou presque, car Menaud voit également à la production de spiritueux d’autres compagnies.

Sur place, dans le parc industriel, vous pourrez déguster dans l’espace « salon » aménagé  à l’intérieur ou sur la terrasse. Mais c’est surtout là que vous pourrez faire vos provisions.

«Il y a beaucoup d’amateurs de spiritueux, des passionnés, mais aussi des gens curieux. C’est une belle ère pour nous», avance M. Brisson, l’homme du groupe qui voit aux recettes de la distillerie. Pour lui, il y a un parallèle à faire avec son autre passion, l’art et les sculptures.

Allez-y! Vous trouverez assez impressionnante la partie « usine » avec toutes ses cuves et l’équipement en place.

P.S. J’ai un faible pour la Salicorne, une bière surette d’un jaune très pâle et légèrement trouble. Au nez, des notes salines héritées de l’ajout de salicorne cueillie sur l’Isle-aux-Coudres.


Une charcuterie en croissance

La Charcuterie Charlevoisienne  nourrit la région et le Québec depuis une trentaine d’années.

La croissance de l’entreprise familiale de Lyn Tremblay et ses enfants, Fabrice et Gabrielle, actionnaires avec lui, semble sans fin. Huit agrandissements dans les 20 dernières années avec celle à venir, qui devrait faire doubler son chiffre d’affaires.

Tout un éventail de produits se retrouve dans les comptoirs de la Charcuterie Charlevoisienne, des produits disponibles dans les épiceries du Québec.

« Un nouveau décor qui change du tout au tout. C’est un point d’arrêt pour les touristes », souligne l’homme d’affaires, fier de pouvoir se comparer aux autres grands joueurs. Son usine totalisera 27 000 pieds carrés dès l’automne, près du double de ce qu’elle est actuellement.

L’entreprise de Saint-Urbain transforme plus de 75 produits, notamment des saucisses, des jambons et des terrines, à la recette du terroir de la région. Vous aurez l’embarras du choix. « On prend les produits du porc à la base. Dans une semaine régulière, on sort de quatre à cinq tonnes de saucisses ».

La recette du succès de la Charcuterie Charlevoisienne : la passion du travail, du résultat et du service aux clients.


Bon pour l’estomac et le corps

L’émeu, deuxième plus grand oiseau après l’autruche. Cette espèce de la famille des ratites, aux pattes robustes et aux ailes rudimentaires, donne entre 12 et 13 kilogrammes de viande, de la viande à 2% de gras, faible en cholestérol. Pour son gras, qui servira à différents produits de santé et corporels, notamment de l’huile d’émeu, c’est une quinzaine de livres.

L’émeu, le deuxième plus grand oiseau après l’autruche. Une espèce qui donnera de la viande faible en gras. Ses gras servent aussi pour différents produits de santé pour le corps.

Avant même la visite du Centre de l’Émeu de Charlevoix , économusée de La Huilière et de sa ferme, j’avais été conquis au petit déjeuner par les saucisses, le creton et la terrine à base d’émeu. Bien d’autres recettes émanent de cet oiseau.

Derrière les deux entités, il y a Raymonde Tremblay, une diététiste de profession qui a pris la relève familiale. « J’ai fait un MBA pour ouvrir mes horizons, sortir du réseau de la santé », souligne la dame.

Elle se réjouit que les gens aient eu l’audace d’essayer les huiles d’émeu à la fin des années 90. Au fil du temps, la clientèle s’est appropriée les différents dérivés; crèmes, baumes, savons…

Vous êtes intrigués par l’émeu? Vous trouverez vos réponses au www.fermeemeu.com ou au www.emeucharlevoix.com. Vous pouvez aussi vous rendre à Saint-Urbain pour découvrir en personne et voir l’évolution de cet oiseau qui origine de l’Australie.


Bien plus que l’Acropole des Draveurs

Charlevoix, ce n’est pas qu’un parc national, mais deux, celui des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, reconnu pour son Acropole des Draveurs, et celui des Grands-Jardins.

Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie offre plusieurs panoramas impressionnants pour les yeux.

Par manque de temps, je n’ai pas fait l’ascension de l’Acropole. Mon regret. Je me suis plutôt offert une petite croisière en bateau-mouche, qui m’a permis de voir toute l’immensité, d’en bas, du parc et de ses paysages façonnés par les forces de la nature.

Dire que cette montagne aura perdu près 7 000 mètres en hauteur au fil du temps en raison des glaciers.

Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, devenu parc national en 2000, c’est « une incursion en milieu sauvage », décrit la guide naturaliste Julie Michaud. Le site est reconnu pour sa diversité de ses paysages, de sa flore et de toutes ses possibilités, bien au-delà de l’Acropole.

Pour l’été 2021, l’offre sera bonifiée de randonnées guidées, la forêt tissée serrée pour expliquer les liens entre les différentes espèces et une autre de destination, hors des sentiers, pour procurer un tout autre point de vue à ceux et celles qui veulent une expérience encore plus sauvage.

Ce parc est aussi accessible l’hiver avec différentes activités, notamment la raquette et l’escalade de glace.


Charlevoix, photogénique !

Quelques endroits et paysages méritent d’être immortalisés si vous passez dans Charlevoix. À Clermont, non loin de la sortie à l’ouest, le site de la Montagne de la croix où vous aurez droit à une vue imprenable, un panorama de la ville. Charlevoix, c’est aussi la Route des Montagnes direction les parcs nationaux ou vers les villages de campagne, avec ses immenses murs, ses routes enclavées.

Panorama de la ville de Clermont.

Toujours à Clermont, si vous avez envie d’une petite randonnée toute simple, le Parcours des berges Alexis le Trotteur, non loin de la microbrasserie-distillerie Menaud. Un lieu où vous pourrez marcher en toute tranquillité, et où les sportifs y trouveront aussi leur compte avec les terrains aménagés, notamment pour le volleyball de plage et le basketball.

Parcours des berges Alexis le Trotteur.

Des Grands-Jardins

Autre joyau de Charlevoix et aire centrale de la réserve de la biosphère, le parc national des Grands-Jardins, qui se distingue par sa flore et sa faune, en plus de sa latitude qui le rend unique.

Ce parc aura d’ailleurs été marqué par des feux de forêt en 1991 et en 1999, ce qui donne un paysage spécial, avance Sylvain Rousseau, guide-naturaliste.

Météo et temps obligent, je me suis limité au sentier de la Chouenne, au lieu du Mont-du-Lac-des-Cygnes qui m’aurait procuré une vue imprenable sur Charlevoix, son cratère, et même l’autre rive du Saint-Laurent. « C’est ce qui fait le charme du parc », souligne M. Rousseau.

Au total, le parc national des Grands-Jardins, c’est une dizaine de sentiers. Il y aussi le secteur Arthabaska qui est à découvrir, lieu de villégiature, d’activités nautiques, de camping et de pêche.

À vous de jouer!


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