Port du masque : “Ça va rester un choix personnel”

Par Charlotte Paquet 10:49 AM - 3 mars 2022
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Le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim, a fait le point sur la levée prochaine de l’obligation du port du masque.

L’obligation de porter le masque dans les endroits publics sera levée au plus tard à la mi-avril, mais les gens demeureront libres de le porter par la suite. « Ça va rester un choix personnel », a averti le directeur national de la santé publique du Québec, le Dr Luc Boileau, jeudi, en faisant le point sur la pandémie.

Il a rappelé que malgré la grande efficacité du masque pour prévenir la propagation de la COVID-19, la Santé publique ne peut pas l’obliger pour toujours. Il a cependant laissé entendre que le masque demeurera de mise pour les personnes présentant des symptômes s’apparentant à une maladie infectieuse ou encore en présence de gens immunosupprimés.

Si la période ultime de la mi-avril a été ciblée, c’est que la semaine de relâche pourrait entraîner une certaine remontée des cas d’infection en raison de l’augmentation des contacts. « Il faut se donner une bonne quinzaine de jours pour mesurer l’impact de ce congé scolaire et faire les recommandations au gouvernement », a expliqué le Dr Boileau.

Cependant, selon l’analyse qui va être faite, il se pourrait fortement que le retrait de l’obligation du port du masque soit devancé « peut-être au début avril, peut-être à la fin du mois du mois de mars ou peut-être bientôt ».

Les usagers des transports publics devront patienter un peu plus longtemps pour retirer leur masque, car les risques d’infection y sont plus élevés compte tenu, selon le médecin, qu’on ne choisit pas toujours près de qui on s’assoit.

Dans les milieux de soins, le masque demeure obligatoire.

Déconfinement

Fait à noter, Québec a devancé au 12 mars, plutôt que le 14, les prochaines étapes de déconfinement, notamment le retour à 100 % de la capacité dans les restaurants et la danse et le karaoké.

Le Dr Boileau reconnaît qu’une hausse des cas et des hospitalisations pourraient s’observer après le 12 mars, d’où son appel à la vigilance. « Si ça devait augmenter, on n’augmenterait pas jusqu’au pic de janvier », a-t-il assuré, en parlant d’un risque mesuré.


 [CP1]

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