Le maire Yves Montigny ne dit pas non à une éventuelle candidature avec la CAQ?

Le maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, pourrait-il faire le saut comme candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de René-Lévesque aux élections provinciales du 3 octobre 2022?

Devant la rumeur qui se fait de plus en plus persistante, le principal concerné répond ne pas connaître l’avenir, mais ce qu’il sait cependant, c’est qu’il n’a pas reçu d’appel du premier ministre François Legault et n’en attend pas.

Élu à la mairie de Baie-Comeau en 2017 et réélu en 2021, Yves Montigny reconnaît que depuis trois semaines, il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un ne l’aborde au sujet d’une candidature avec la CAQ. « Il y a plein de monde qui dit que je devrais y aller, mais c’est pas moi qui décide », indique-il, tout en soulignant trouver « sympathique » d’être interpellé de cette façon.

 « On ne sait jamais pour l’avenir. Moi, ce que je veux, c’est que notre ville et notre région se démarquent », assure M. Montigny. Selon lui, il faut mettre la Côte-Nord sur la carte, car « on ne l’a pas été ces dernières années, c’est plate. » Son accession à la présidence du comité de la forêt au sein de l’Union des municipalités du Québec n’est pas étrangère à son désir de propulser les enjeux de la région.

Il se dit pourtant très heureux dans son poste de maire. « J’aime être maire. Je pense que je fais une différence », affirme l’enseignant de formation.

Choix d’un candidat

Le choix des candidats de la CAQ est une prérogative qui appartient au premier ministre François Legault. Il n’y a d’ailleurs aucune investiture.

Yves Montigny n’a aucunement l’intention de frapper à la porte de la CAQ. Il affirme ne pas vouloir revivre la douloureuse expérience de 2015 lorsqu’il avait annoncé son désir de briguer les suffrages à l’investiture du Parti québécois dans René-Lévesque, avant d’être invité à se désister. Des membres de l’exécutif dans la circonscription voulaient qu’il laisse le champ libre à un autre candidat, en l’occurrence l’actuel député, Martin Ouellet. « Je ne jouerai plus dans le film dans lequel j’ai joué dans le passé. Je l’ai fait et ç’a fait mal. »

En guise de conclusion, M. Montigny affirme que s’il reçoit un appel du chef de la CAQ, il abordera d’abord avec lui les enjeux qui lui tiennent à cœur, comme ceux de la forêt, du pont sur le Saguenay et du développement économique, et verra la réaction qu’il aura. « Ma priorité, c’est les enjeux », assure-t-il.