L’Orphelinat maudit, de Jenny Mailhot, finaliste au prix Cécile-Gagnon

6 novembre 2012
Temps de lecture :

Baie-Comeau – La Baie-Comoise Jenny Mailhot se retrouve finaliste au prix Cécile-Gagnon, remis à un auteur de la relève en littérature pour la jeunesse, grâce à son premier roman, L’orphelinat maudit, paru aux Éditions Vents d’Ouest.

Julie-Andrée Verville

Parmi plus de trente titres reçus en candidature, trois romans de la relève ont été sélectionnés par les membres du jury de cette année. Aux côtés de l’œuvre de Jenny Mailhot figurent La société́ secrète C.D.G. d’Hélène Rompré, paru aux Éditions Pierre Tisseyre, ainsi que Le yoga c'est pas zen d’Isabelle Gaul, publié aux Éditions Pierre Tisseyre. Parmi les éléments observés par le jury, comptaient l’originalité, la façon dont le sujet et les personnages sont traités ainsi que la crédibilité de l’histoire, la clarté et l’équilibre du déroulement, le vocabulaire et le style.

«C’est mon éditeur qui a fait l’envoi du roman pour le concours, sans que j’en sois informée. Ça a été une surprise quand il m’a appelée pour m’annoncer que j’étais finaliste. Je suis très heureuse et j’ai un réel sentiment de fierté», souligne la jeune auteure.

Dans son emploi actuel, Jenny Mailhot enseigne le français à l’école secondaire Serge-Bouchard, ce qui lui permet d’avoir un contact direct avec les jeunes et de connaître leurs goûts en matière de lecture. Son roman L’orphelinat maudit raconte l’histoire d’Arthur, un garçon de 11 ans vivant près d’une vieille maison inhabitée qui lui donne la chair de poule. «C’est un atout d’être près des jeunes. Je vois ce qu’ils préfèrent, les sujets qui les intéressent et ce qu’ils aiment moins. Je sais, par exemple, qu’ils apprécient moins quand il n’y a pas d’action dans les premiers chapitres. Quand j’écris, je garde ces détails en tête», explique Jenny Mailhot.

L’écriture de ce premier roman a été un défi, mais cela ne l’a pas empêchée d’aimer l’expérience. «En tant qu’enseignante, je dois écrire à temps perdu. C’est beaucoup de travail, mais je suis vraiment contente de l’avoir fait. Je suis d’ailleurs en train de terminer mon deuxième roman. J’espère qu’il sera publié en 2013», précise l’auteure jeunesse.

Le prix Cécile-Gagnon couronne, chaque année, le meilleur premier roman pour la jeunesse. Le lauréat de cette année sera dévoilé lors du Salon du livre de Montréal, le mercredi 14 novembre. Créé en 1997 à la suggestion de l'écrivaine Francine Allard, le prix Cécile-Gagnon de l'AEQJ salue annuellement la relève en en décernant une bourse de 1 000$ à l’auteure récipiendaire. La bourse est offerte par l'Association des écrivains québécois pour la jeunesse et financée par les droits d'auteur des recueils de nouvelles publiés annuellement par l'AEQJ. Aucun Nord-Côtier n’a remporté ce prix à ce jour.

 

Photo : La Baie-Comoise Jenny Mailhot se retrouve finaliste au prix Cécile-Gagnon, remis à un auteur de la relève en littérature pour la jeunesse, grâce à son premier roman, L’orphelinat maudit. (Le Manic)

Partager cet article