Claude Martel prévoit un possible déficit budgétaire

11 novembre 2013
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Baie-Comeau – Le nouveau maire de Baie-Comeau, Claude Martel, dit avoir eu droit à des surprises de taille au moment d’ouvrir les livres de la Ville, afin de prendre connaissance de sa situation financière, si bien qu’il doute qu’il soit possible d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2013.

Marlène Joseph-Blais

Quelques jours seulement après son élection, M. Martel s’asseyait avec le service de la trésorerie pour bien comprendre à quoi s’en tenir en ce qui a trait aux finances municipales. Déjà, certains constats l’ont surpris, alors qu’il considère maintenant que la situation est bien pire que ce qu’il avait imaginé. «Juste à titre d’exemple, au niveau de l’évaluation, on avait estimé qu’il y aurait 12 millions de nouvelles évaluations. Il y en aura 20 millions de moins. Ça fait 32 millions dans le budget 2013. C’est beaucoup d’argent», a-t-il déjà divulgué, vendredi, tout juste avant d’être officiellement assermenté.

Selon lui, le rôle d’évaluation triennal dévoilé en fin d’année 2012, pour la période 2013 à 2015, incluait des estimations trop élevées, quant à certaines entreprises et grandes industries, notamment. «On avait fait des surestimations comprenant, par exemple, le projet d’hôtel», a souligné le nouvel élu. Il croit que la Ville touchera entre 500 000 $ et 600 000 $ de moins en revenus de taxation que ce qui avait été annoncé dans les prévisions budgétaires 2013.

Vers un déficit

À sept semaines de la fin de l’année, le service de la trésorerie travaille fort à joindre les deux bouts, aux dires de M. Martel, qui n’est toutefois pas en mesure de dire que l’équilibre budgétaire sera atteint. «À première vue, on s’en va vers un petit déficit, mais on a déjà pris les choses en main. On a gelé l’embauche et on a demandé à tous les départements de couper dans leurs dépenses pour stopper l’hémorragie le plus possible», explique-t-il.

Le maire de Baie-Comeau s’est tout de même montré rassurant quant à la main-d’œuvre de la Ville, indiquant qu’il n’était pas question de sabrer dans les emplois permanents. «Ce n’est pas le temps de créer une panique. On va poser des gestes responsables», a-t-il mentionné, en précisant qu’à compter de maintenant, les prochains affichages de postes devront tous être approuvés par le conseil municipal.

 

Photo : Le Manic

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