26 avril 2024
Baie-Comeau, le 5 mai 2015 – Le gouvernement fédéral a annoncé son intention de céder 25 ports dont il est propriétaire au Québec, dont celui de Baie-Comeau.
Karine Boivin Forcier
Le gouvernement procédé à l’annonce de son nouveau programme de cession des ports le 24 avril. La Corporation de gestion du port de Baie-Comeau compte profiter de ce programme pour mettre la main sur la gestion de ses installations portuaires. Les démarches étaient d’ailleurs déjà bien entamées, le plan d’affaires étant monté à 80 %.
Peu d’informations étaient toutefois disponibles sur ce nouveau programme. «Les gens de Transport Canada nous ont dit qu’ils allaient nous rencontrer pour nous donner les paramètres du programme. À partir de cette rencontre, nous devrions savoir un peu plus quelles étapes il nous reste à réaliser», indique Guy Simard, de la Corporation de gestion du port de Baie-Comeau.
Échéanciers précis
Selon les informations divulguées par le gouvernement, le nouveau programme devrait offrir des échéanciers précis pour les négociations et les transactions avec les parties intéressées lors de la vente et de la cession.
De plus, des critères moins limitatifs seront ciblés pour permettre aux nouveaux exploitants de ports d’agrandir ou d’améliorer des installations. Le programme permettrait finalement une souplesse accrue pour faciliter la continuité des activités ou, si possible, des usages différents.
Montants
Cette annonce n’a toutefois pas permis d’apprendre quels seront les montants qui seront alloués à cette nouvelle mouture du programme de cession de port. Le budget fédéral, déposé environ une semaine avant l’annonce, n’a pas non plus donné plus de précisions à ce sujet.
«Le programme a été renouvelé pour deux ans en 2014-2015, donc il est encore ouvert. L’important, c’est de voir si on recapitalisera le programme. Je n’ai rien vu dans le budget, mais on aura peut-être plus de précisions à l’étude des crédits», mentionne Guy Simard.
Gouvernement du Québec
La Corporation de gestion du port de Baie-Comeau a récemment rencontré des membres du cabinet du ministre délégué aux Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime, Jean D’Amour. «On voulait s’assurer que notre dossier n’ait pas de retard et que tout le monde se comprenne. Ça a été très positif», précise M. Simard.
Rappelons que le gouvernement provincial est également impliqué dans la transaction, puisque le fédéral ne peut céder un port à une entité au Québec sans que les dirigeants provinciaux soient consultés.
