Deux coureuses vivent la belle aventure

Par Sandro Célant 28 avril 2016
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Baie-Comeau – La date du 18 avril 2016 restera gravée à jamais dans la tête de Danielle Pedneault et Geneviève Marchand, qui ont vécu une aventure inoubliable lors de la 120e édition du prestigieux Marathon de Boston.

Ces deux passionnées de l’activité physique et de la course à pied, grandes amies dans la vie de tous les jours, ont complété un périple très enrichissant en sol américain et ont brillamment relevé le défi du plus vieux marathon au monde.

En lice dans la division des 30-34 ans, Danielle (34 ans) a compilé un excellent chrono de 3 heures, 21 minutes et 57 secondes. Sa comparse du même âge s’est également démarquée avec une montre indiquant 3 heures, 39 minutes et 34 secondes.

Après avoir réalisé leur temps de qualification lors du Marathon de Baie-des-Chaleurs en 2015, les deux athlètes ont soumis leur candidature pour Boston sans attente précise avec l’objectif premier d’y aller et d’avoir du plaisir. Le hasard a finalement tourné en leur faveur.

Réputation

La réputation de l’événement grandiose (30 000 participants, 9 000 bénévoles)  n’est plus à faire. Nos deux ambassadrices ont tôt fait de constater l’ampleur de cette grande célébration de la course à pied et ont vécu chaque instant au maximum.

« L’ambiance sur le parcours, c’est carrément incroyable. Je m’attendais à ce qu’il y ait des gens tout le long, mais pas autant. Les supporteurs étaient survoltés partout. Chaque village traversé avait son ambiance, sa signature », a commenté Danielle avec enchantement.

Tout en reconnaissant qu’il s’agit d’un tracé physiquement exigeant puisqu’il est majoritairement descendant, la coureuse s’est laissé porter par la vague pour finalement se rendre à la ligne d’arrivée. « Ce que je retiendrai le plus, c’est cette incroyable frénésie qui régnait sur place d’Hopkington à Boston. Toute la région était marathon! ».

Fébrile

Tout comme sa grande complice, Geneviève Marchand était très fébrile et se demandait comment ses quadriceps allaient apprécier le parcours reconnu pour ses côtes et ses nombreuses descentes.

Le coup de départ s’est fait entendre. « Devant nous, une mer de monde à perte de vue. Contre toute attente et, malgré le fait que nous étions 7 500 personnes à partir en même temps, on ne se fait pas marcher sur les pieds et on parvient aisément à trouver notre place et notre rythme à travers le peloton ».

Inspiré par une foule survoltée et hallucinante, du début jusqu’à la toute fin, le duo nord-côtier a profité de cette féerie permanente. « Aucun temps mort : si ce ne sont pas des cris, ce sont des gens qui brandissent une pancarte. Plus on approche de la ligne d’arrivée, plus les encouragements s’intensifient ».

Les derniers instants de la course ont revêtu un cachet particulier. « C’est vraiment grisant comme sensation et ça donne l’énergie nécessaire pour finir cet impressionnant parcours en force », a ajouté fièrement Geneviève, qui a tenu à souligner la superbe performance de sa fidèle partenaire.

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