Un orignal aperçu près de la piste de l’aéroport cause un branle-bas de combat

Par Charlotte Paquet 27 octobre 2016
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Une forêt se trouve à l’intérieur de la clôture longue de 10 kilomètres qui ceinture une large superficie des terrains de l’aéroport.

La desserte aérienne planifiée par la Société des traversiers du Québec ne peut entrer en service mardi en raison des forts vents. Photo courtoisie

Baie-Comeau – La présence d’un orignal en bordure de la piste de l’aéroport de Baie-Comeau à Pointe-Lebel a causé un branle-bas de combat, la semaine dernière. Une battue a été organisée dans l’espoir de le repousser. La bête n’a pas été aperçue, mais les pistes d’une femelle, d’un mâle et d’un veau, oui.

La femelle a été vue tout près de la piste pendant la journée du 17 octobre. Les autorités de l’aéroport ont pris l’événement au sérieux en raison des dangers lors du décollage ou de l’atterrissage des avions. Le service de protection de la faune a été interpellé.

Le 18 octobre, une battue a réuni cinq agents de la faune de Baie-Comeau et de Forestville, des employés de l’aéroport et des étudiants en techniques d’aménagement cynégétique et halieutique (TACH) du cégep de Baie-Comeau. Au total, une vingtaine de personnes y ont participé.

Selon le porte-parole de la Direction régionale de la protection de la faune, le sergent Michel Gagnon, la présence des cervidés s’explique par une brèche à la clôture longue de 10 kilomètres qui entoure un large périmètre autour de la piste. « Il y a de la forêt mature à l’intérieur de la clôture, donc les orignaux ont accès à de la nourriture », dit-il. Selon lui, la présence de forêt à proximité d’une piste d’aéroport est plutôt rare.

La battue a couvert environ la moitié de la superficie des terrains de l’aéroport. Les portes de la clôture ont aussi été laissées ouvertes afin de faciliter l’éventuel déplacement des orignaux à l’extérieur de la zone ceinturée. Aucune bête n’a été aperçue. « Ça peut arriver que les orignaux soient sortis pendant la nuit par où (la brèche) ils étaient rentrés », conclut le sergent.

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