Véhicules hors route et terres agricoles ne font pas bon ménage

Par Charlotte Paquet 16 Décembre 2016
Temps de lecture :
Au début du mois de mai, des producteurs ont dénoncé publiquement les dommages subis à leur propriété par le passage des motoneigistes au cours de l’hiver 2015-2016. Photo archives Le Manic.

Au début du mois de mai, des producteurs ont dénoncé publiquement les dommages subis à leur propriété par le passage des motoneigistes au cours de l’hiver 2015-2016. Photo archives Le Manic.

Baie-Comeau – La Sûreté du Québec, en collaboration avec la municipalité de Pointe-Lebel, profite du retour de l’hiver pour rappeler aux utilisateurs de véhicules hors route qu’il est interdit de circuler sur les propriétés privées, notamment les terres agricoles, les bleuetières et les tourbières.

Au cours de l’hiver 2015-2016, plusieurs des 11 producteurs agricoles de la localité ont subi des dommages à leurs terres et à leurs équipements à la suite du passage sans droit de motoneigistes. Au printemps dernier, plusieurs d’entre eux se sont d’ailleurs réunis pour dénoncer la situation publiquement, en compagnie de policiers et du maire de Pointe-Lebel, Normand Morin. Ils ont alors insisté sur les dommages souvent irréversibles à leurs cultures.

Dans un communiqué émis par la SQ lundi, les agriculteurs lebelois en profitent pour lancer leur message à l’aube d’une nouvelle saison de pratique de la motoneige. Ils rappellent que les pertes de rendement occasionnées par des gestes délibérés nuisent au développement économique et touristique de la municipalité.

La Loi sur les véhicules hors route interdit à un motoneigiste ou un quadiste de circuler sur une propriété privée sans autorisation. Les contrevenants, rappelle la SQ, s’exposent à une amende variant de 450 $ à 900 $. Ils risquent aussi des poursuites criminelles dans le cas de méfaits ou de vandalisme causés aux installations.

La municipalité de Pointe-Lebel a mis en place un comité de travail réunissant producteurs et adeptes de véhicules hors route. En plus de sensibiliser chaque partie à la réalité de l’autre, le comité doit se pencher sur les solutions existantes pour régler le problème.

Partager cet article