Martin Ouellet n’en a pas fini avec le projet de loi 122

Par Charlotte Paquet 23 mars 2017
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Baie-Comeau – Le projet de loi 122 fait de nouveau sourciller le député de René-Lévesque, Martin Ouellet. Cette fois-ci, c’est face à l’abolition possible des référendums qu’il s’élève.

Porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires municipales, M. Ouellet avait déjà dénoncé récemment le fait que le projet de loi retirerait l’obligation aux municipalités de publier leurs avis publics dans les journaux.

Selon l’homme politique, une autre disposition du projet de loi prévoit l’abolition des référendums sur les modifications aux règlements de zonage, ce qui, selon lui, viendra « enlever un pouvoir démocratique et une voix citoyenne » à la population.

Le Parti québécois réclame le maintien de ce type de consultation « puisqu’il permet de participer activement à la vie démocratique ».

M. Ouellet propose cependant de le moderniser afin qu’il rejoigne davantage de personnes. Il ne doit plus être une simple politique d’information et de consultation, mais se transformer en une politique de participation citoyenne plus large.

Il n’y a pas que les péquistes qui montent aux barricades contre cette disposition du projet de loi 122.

Des municipalités expriment aussi leurs inquiétudes, notamment du côté de Sherbrooke où, selon M. Ouellet, des citoyens craignent de ne plus pouvoir se faire entendre sur la protection des milieux naturels, historiques et patrimoniaux.

Même si l’Union des municipalités du Québec souhaite l’abolition des référendums, des maires ont une position plus nuancée et celui de Baie-Comeau est du nombre, précise le député de René-Lévesque.