Les étudiants de TACH exploiteront une passe migratoire

Par Charlotte Paquet 12 avril 2017
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Christine Linteau, directrice des études au cégep de Baie-Comeau, et Luc Routhier, chef – Centrales Baie-Comeau, signent ici le protocole d’entente concernant l’exploitation et la restauration de la passe migratoire de la rivière au Loup marin, un affluent du réservoir aux Outardes 2. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Les étudiants de Techniques d’aménagement cynégétique et halieutique (TACH) du cégep de Baie-Comeau ont un terrain de jeu de plus pour favoriser leur apprentissage grâce à un nouveau partenariat conclu avec Hydro-Québec pour l’exploitation d’une passe migratoire.
Charlotte Paquet
cpaquet@lemanic.ca
Le protocole d’entente a été signé le mardi 11 avril. L’infrastructure en question est située sur la rivière au Loup marin, un affluent du réservoir aux Outardes 2, à une soixantaine de kilomètres au nord du littoral. Elle a été érigée par Hydro-Québec en 1983 dans le cadre d’un programme d’introduction de la ouananiche dans ce réservoir.
La passe est toujours fonctionnelle, mais souffre d’une solide détérioration. Des travaux de restauration majeurs sont nécessaires pour assurer son bon fonctionnement et ainsi optimiser le potentiel de pêche sur le réservoir. Comme le souligne Luc Routhier, chef – Centrales Baie-Comeau, « nous devions donc faire appel à des spécialistes et nous avons rapidement pensé au département de Techniques d’aménagement cynégétique et halieutique du cégep de Baie-Comeau. »
Hydro-Québec versera une aide financière de 10 000 $ pour les travaux de restauration, principalement pour l’achat de matériaux et le transport des étudiants sur place. Le cégep apportera sa contribution en biens et services. « Hydro-Québec reste propriétaire de la passe, mais on donne l’exploitation à des fins pédagogiques », ajoute le représentant d’Hydro-Québec.
Deux volets d’intervention
Deux volets d’intervention sont rattachés au projet, explique l’enseignant de TACH, Patrice Lord. Dans un premier temps, il y a l’exploitation de la passe migratoire comme telle avec son ouverture et sa fermeture en début et en fin de saison ainsi que son entretien annuel.
Ces tâches seront effectuées dans le cadre d’activités parascolaires réunissant étudiants et enseignants. L’objectif est de permettre à la ouananiche d’avoir accès au réservoir aux Outardes 2. La passe en question permet aux poissons de franchir une chute de six mètres de dénivellation avant d’accéder à 11 km d’habitat de reproduction et d’élevage.
Dans un deuxième temps, des étudiants de troisième année passeront trois journées sur le terrain à l’automne 2017 pour la restauration de la passe. « Avec un tel projet, on s’en va vraiment chercher ce que les étudiants désirent, soit aller sur le terrain », a souligné, heureuse, la directrice des études du cégep, Christine Linteau.

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