Des problèmes de moisissures affecteraient la prison
Baie-Comeau – L’établissement de détention de Baie-Comeau serait aux prises avec des problèmes de moisissures qui expliqueraient les ennuis de santé d’un détenu et son hospitalisation depuis une quinzaine de jours.
À la direction des communications du ministère de la Sécurité publique du Québec, Alexandra Paré affirme que l’état de santé de l’homme aurait été « occasionné ou exacerbé par un contact avec de la moisissure ». Aucun membre du personnel ou autre personne incarcérée n’a cependant été hospitalisé et n’a présenté de symptômes comparables, assure-t-elle.
« Il s’agit d’une personne qui était déjà fragilisée au niveau pulmonaire », précise la porte-parole. Elle y va de propos prudents puisque les informations contenues dans le dossier médical d’un individu demeurent confidentielles, laisse-t-elle entendre.
L’homme en question a été hospitalisé le 23 mai et il l’était d’ailleurs toujours en début de semaine.
Le 29 mai, la direction de l’établissement a appris les liens entre l’état de santé du patient et des contacts de sa part avec des moisissures. Le jour même, la Société québécoise des infrastructures (SQI), propriétaire du bâtiment, était informée de la situation et une intervention de sa part était requise.
La SQI devrait dépêcher incessamment une firme spécialisée pour effectuer des travaux d’analyse à l’intérieur des murs de la prison. Tout dépendant des résultats des tests de qualité de l’air, des correctifs pourraient devoir être apportés, reconnait Mme Paré. D’ici à ce que la conclusion soit connue, le service de santé de l’établissement suit la situation de près.
Toujours en attente
On se souviendra que des travaux de réparation devaient s’amorcer, ce printemps, afin d’effacer les traces laissées par l’émeute de novembre 2015 à la prison de Baie-Comeau. C’est du moins ce qu’avait assuré, en janvier dernier, le porte-parole de la SQI, Martin Roy.
Or, le printemps achève et l’appel d’offres pour le choix de l’entrepreneur n’est pas encore publié, mais ça ne saurait tarder, assure M. Roy.
En juin 2016, la SQI a obtenu du ministère de la Sécurité publique un mandat pour la remise en état des installations détruites et leur mise à niveau. Il est notamment question de remplacement de vitres, de luminaires, de conduits de ventilation et de systèmes de sécurité.
Rappelons qu’une aile complète avait été fermée dans la foulée des bris causés par l’émeute. La capacité du bâtiment était alors passé d’une centaine à 65. À la fin de la semaine dernière, 55 détenus y purgeaient leur peine.
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