Les 25 ans du Centre des arts ne passeront pas inaperçus

Par Charlotte Paquet 24 septembre 2017
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Marielle-Dominique Jobin, la nouvelle directrice générale et artistique du Centre des arts de Baie-Comeau, promet de beaux moments pour souligner le 25e anniversaire. Photo Le Manic

Marielle-Dominique Jobin, la nouvelle directrice générale et artistique du Centre des arts de Baie-Comeau, promet de beaux moments pour souligner le 25e anniversaire. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Le 12 septembre 2017 a marqué un grand jour dans l’histoire du Centre des arts de Baie-Comeau, en l’occurrence le 25e anniversaire de la présentation du tout premier spectacle, celui de Gilles Vigneault. Ce premier quart de siècle d’existence, le diffuseur a bien l’intention de le souligner comme il se doit et de grands moments sont inscrits à la programmation.

D’entrée de jeu, la nouvelle directrice générale et artistique de la salle de spectacle connue à l’époque sous le nom de Théâtre de Baie-Comeau, Marielle-Dominique Jobin, précise que les festivités entourant le 25e se tiendront tout au long de l’année 2017-2018.

Cet automne, trois spectacles inscrits à la programmation portent le sceau 25 ans. Chacun à leur façon, ils sont associés à l’anniversaire. Le spectacle à grand déploiement offert par la troupe Chaud Bizzz est « un gros morceau du 25e », précise Mme Jobin.

Au départ, il devait s’agir d’une revue musicale, mais au fil des mois, le projet a pris une envergure plus grande. Ainsi, les deux représentations de 25 ans de spectacles, offertes les 27 et 28 octobre, ratisseront beaucoup plus large, même si la chanson demeure l’élément majeur.

La directrice générale en parle comme d’un spectacle multidisciplinaire alliant le théâtre, la danse, le multimédia et l’histoire en plus d’un clin d’œil au 80e anniversaire de la ville de Baie-Comeau et à la vie culturelle de la municipalité.

Plusieurs beaux moments seront proposés aux spectateurs, notamment une prestation de Valérie Boulianne-Lefrançois, dont la carrière professionnelle va très bien. On se souviendra que la Baie-Comoise d’origine a fait partie de la troupe Chaud Bizzz pendant quelques années.

Une exposition retraçant les 25 ans de la salle de spectacle sera aussi présentée dans le foyer.

Ça se poursuit

Le sceau 25 ans, on le retrouve également associé au spectacle J’aime Hydro, qui sera présenté le 5 novembre en après-midi. « C’est un super spectacle à voir, un spectacle super drôle », insiste Mme Jobin, qui le décrit comme un documentaire théâtral.

Le Centre des arts a décidé de fixer le cout d’entrée à 25 $ pour souligner ses 25 ans. « C’est le cadeau qu’on veut faire à nos spectateurs », souligne la directrice générale.

Enfin, le troisième spectacle en lien avec le 25e anniversaire est le Show caché. Présenté le 2 décembre à l’Espace Alcoa, il exige toute une confiance du public puisque tant l’artiste que la discipline artistique demeureront secrets jusqu’au lever du rideau. Qu’à cela ne tienne, le Centre des arts est déjà assuré de faire salle comble (200 billets disponibles).

Fait à noter, parmi les autres événements qui marqueront le quart de siècle de la salle au cours de la saison hiver-printemps 2018, il y a la rencontre du printemps des membres du Regroupement des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec.

Une vision

Marielle-Dominique Jobin a pris les commandes du Centre des arts de Baie-Comeau au cours de l’été. Elle arrive avec sa propre vision des choses, mais elle se matérialisera davantage dans un an puisque la saison 2017-2018 était dessinée déjà avant son arrivée en poste. « Ma vraie couleur, on va la voir surtout à compter de l’automne 2018 », précise-t-elle.

Déjà, elle promet que le diffuseur va travailler plus que jamais en collaboration avec le milieu et le souci d’ouvrir la scène aux talents d’ici. « L’Espace Alcoa peut-il être mieux utilisé », questionne celle qui pense à une utilisation différente au chapitre de l’aménagement de la salle, entre autres choses.

La directrice générale et artistique veut aussi aller chercher les 18-30 ans, une clientèle moins représentée lors des spectacles. Elle envisage également utiliser davantage les médias sociaux.

Enfin, côté achalandage, elle affirme que le Centre des arts tire son épingle du jeu par rapport à bien d’autres salles de spectacles qui accusent des baisses. Mais tout ça demeure fragile. « On va toucher du bois, car le contexte économique difficile, on ne l’a pas beaucoup ressenti », conclut-elle.

 

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