La députée Gill insiste sur l’importance de se chercher des alliés

Par Charlotte Paquet 1 février 2018
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La députée de Manicouagan, Marilène Gill, considère que pour modifier un programme national qui existe depuis longtemps, il faut s’allier d’autres organisations afin d’augmenter le poids politique. Photo archives Le Manic

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, considère que pour modifier un programme national qui existe depuis longtemps, il faut s’allier d’autres organisations afin d’augmenter le poids politique. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – Pour parvenir à convaincre le gouvernement fédéral de retirer la clause d’exclusion des étudiants internationaux du programme Emplois d’été Canada, les seules démarches du cégep de Baie-Comeau ou de la députée de Manicouagan ne suffiront pas. Il faut davantage de gens qui poussent dans le même sens.

C’est du moins ce que pense la députée Marilène Gill. La sortie publique du directeur général du cégep, Claude Montigny, elle affirme la comprendre. Mais pour avoir le poids politique nécessaire à la modification d’un programme national qui existe depuis très longtemps, il faut ratisser plus large pour parler d’une même voix, selon elle.

« Oui, ça peut se travailler, mais il faut travailler ça en collaboration, en concertation avec d’autres. Il faut aller se chercher des alliés », explique la représentante du Bloc québécois en entrevue avec Le Manic. Elle pense notamment à impliquer la Fédération des cégeps, d’autres établissements collégiaux vivant une réalité similaire, ou même des universités.

Dans sa sortie, M. Montigny a laissé entendre que l’exclusion des étudiants étrangers des emplois d’été subventionnés pouvait même aller à l’encontre de la Charte canadienne des droits et libertés. Mme Gill est d’avis que c’est un point à vérifier. Si tel est le cas, cela pourrait devenir un argument de taille.

Le plan de match pour porter le message jusqu’à Ottawa est à établir. Mais une chose est sûre, la députée se dit prête à aider à le faire cheminer. D’ailleurs, sur le plan administratif, Marilène Gill souligne que son personnel travaille à ce dossier depuis le mois de mai 2017. Les démarches réalisées jusqu’à présent ont visé une meilleure compréhension du pourquoi de cette exclusion.

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