La Corporation Sainte-Amélie rend hommage à Blondin Moreau

Par Charlotte Paquet 4 août 2018
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Blondin Moreau a été emporté par la maladie en juin. La Corporation de l’église Sainte-Amélie ouverte à la vie a tenu à lui rendre hommage lors de ses funérailles. On aperçoit le défunt (sixième à partir de la gauche) lors d’un déjeuner-bénéfice offert par les Chevaliers de Colomb du conseil 3094 il y a quelques années. Photo courtoisie

Blondin Moreau a été emporté par la maladie en juin. La Corporation de l’église Sainte-Amélie ouverte à la vie a tenu à lui rendre hommage lors de ses funérailles. On aperçoit le défunt (sixième à partir de la gauche) lors d’un déjeuner-bénéfice offert par les Chevaliers de Colomb du conseil 3094 il y a quelques années. Photo courtoisie

Baie-Comeau – La Corporation de l’église Sainte-Amélie ouverte à la vie a perdu en juin l’un de ses cinq fondateurs, Blondin Moreau, emporté par la maladie. Lors de ses funérailles, célébrées le 18 juillet, elle a tenu à lui rendre un vibrant hommage par l’entremise de Reina Savoie-Jourdain, l’ancienne porte-parole du groupe.

D’entrée de jeu, peut-on lire dans le texte de l’allocution remis au journal Le Manic, Mme Savoie-Jourdain s’est adressée à Lucette Mercier, la veuve du disparu, pour la remercier d’avoir prêté son mari à la cause défendue par la corporation, soit l’achat et la sauvegarde de cette magnifique église, « ce legs précieux de nos bâtisseurs », a-t-elle précisé.

Un rappel des démarches des premières heures a été fait et l’engagement de tous les instants du disparu a été bien noté. « On était tous les cinq nourris par un brin de folie, d’audace et de détermination que nous insufflait chaque jour notre communauté », a mentionné Mme Savoie-Jourdain, en parlant aussi au nom des Paul Joncas, Ivo Di Piazza et Guy Richard.

Le jour J, celui de l’important rendez-vous chez le notaire pour la conclusion de la transaction qui ferait en sorte que la corporation deviendrait propriétaire de l’église, a été abordé. « Le temps venu, tous, nous nous sommes rendu chez le notaire et avons chacun déposé 20 sous sur son bureau. Voilà, le compte y était, validé par notre trésorier. « 1 $, le total est bon », nous disait Blondin, la transaction pouvait être complétée », a précisé l’ancienne porte-parole.

Un homme indispensable

L’oratrice a insisté sur le rôle indispensable du disparu dans la délicate mission qui se sera conclue le 8 décembre 2010. « Ça prenait un gars comme lui, ferme, honnête, droit, discipliné et rationnel pour conduire les finances vers l’objectif qu’on s’était fixé, soit de garder Sainte-Amélie ouverte à la vie », a-t-elle insisté.

À titre de trésorier de l’organisme, M. Moreau s’interrogeait sur chaque investissement à faire avec une analyse rationnelle. D’ailleurs, la confiance qu’il inspirait était telle, a souligné Mme Savoie-Jourdain, que plusieurs donateurs signaient rapidement leur chèque dès qu’ils apprenaient l’identité de l’homme responsable des finances.

« Croyez-nous, sans cet homme, nous n’aurions pas parcouru tout ce chemin, parfois pavé d’embûches, avec bien humblement tant de succès », n’a-t-elle pas manqué de mentionner.

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