Des résidents réclament le retour de la fontaine du lac Leven

Par Steeve Paradis 29 août 2018
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Claude Lévesque a réclamé le retour en fonction de la fontaine du lac Leven lors de la dernière séance du conseil municipal de Baie-Comeau. Colette Hébert (assise, à droite) s’est aussi manifestée dans le même sens. Photo Le Manic

Claude Lévesque a réclamé le retour en fonction de la fontaine du lac Leven lors de la dernière séance du conseil municipal de Baie-Comeau. Colette Hébert (assise, à droite) s’est aussi manifestée dans le même sens. Photo Le Manic

Baie-Comeau – La fontaine du lac Leven, que la Ville de Baie-Comeau a récemment décidé de ne pas réinstaller pour des raisons de sécurité, est revenue dans l’actualité lors de la séance du conseil municipal de la semaine dernière. Quelques citoyens ont défilé au micro pour réclamer le retour de cet équipement.

Claude Lévesque, qui faisait partie du groupe à l’origine de l’arrivée de la fontaine dans le paysage, a rappelé que cette dernière était « le symbole du 40e de la fondation de la paroisse Saint-Georges » et qu’en conséquence, « il faut trouver le moyen de (la) remettre en marche ».

Pour sa part, Colette Hébert a tenu à souligner que ce jet d’eau caractéristique au milieu du lac Leven était dû aux effort de deux hommes en particulier, Fernand St-Pierre et Gervais Thibault. « Il est inconcevable de dire que c’est fini, la fontaine », a-t-elle lancé.

« On ne veut pas réinstaller la fontaine. C’est la décision qu’on a prise », a soumis le maire Yves Montigny, rappelant qu’un employé municipal a été blessé lors d’un entretien de la fontaine et que la municipalité n’a pas l’équipement adéquat pour s’en occuper.

Le maire a aussi fait valoir que les normes de 2018 sont beaucoup plus sévères en la matière qu’il y a 20 ans.

« Notre personnel refuse de faire l’entretien de cet équipement pour des raisons de santé-sécurité », a ajouté le directeur général François Corriveau, qui a aussi rappelé que la municipalité s’est occupé longtemps de la fontaine, notamment en fournissant gratuitement l’électricité nécessaire à son fonctionnement.

Lueur d’espoir
Devant le discours de l’appareil municipal, M. Lévesque a proposé la création d’un comité pour tenter de trouver un compromis dans ce dossier. La conseillère du quartier Saint-Georges, Martine Salomon, a rapidement acquiescé, avec l’aval du maire. « L’idée du comité, c’est une piste de solution qu’on voulait vous apporter », a-t-elle déclaré.

« L’important, c’était d’avoir une porte ouverte », a dit Claude Lévesque en fin de séance, satisfait de la tournure des événements. « Le maire ne recule pas sur ses motifs, mais la discussion va peut-être faire changer son fusil d’épaule. Les gens de Saint-Georges veulent leur fontaine », a-t-il conclu.

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