Un retour pour le colloque sur les ressources humaines

Par Steeve Paradis 5 novembre 2018
Temps de lecture :
De retour après une absence de quatre ans, le Colloque RH abordera notamment des thèmes comme le marketing RH pour mieux recruter, l'inspiration et la mobilisation ainsi que l'ouverture à l'immigration.

De retour après une absence de quatre ans, le Colloque RH abordera notamment des thèmes comme le marketing RH pour mieux recruter, l’inspiration et la mobilisation ainsi que l’ouverture à l’immigration.

Baie-Comeau – Après quatre ans d’absence, plusieurs partenaires se sont unis pour relancer le colloque régional sur la gestion des ressources humaines, rebaptisé Colloque RH. L’événement se tiendra les 13 et 14 novembre à l’hôtel Le Manoir sous le thème Attraction-recrutement-fidélisation.

Bien des choses ont changé dans ce laps de temps, et pas nécessairement pour le mieux en ce qui concerne les employeurs. « C’est pour ça qu’on s’est assurés que (le colloque) répond aux besoins actuels », a lancé Josée Parisée, directrice générale de la Chambre de commerce de Manicouagan, l’un des organisations derrière le retour de ce colloque.

Trois conférenciers animeront la première journée de l’événement. Didier Dubois entretiendra l’assistance sur comment Mieux recruter grâce au Marketing RH, Marie-Ève Landry traitera d’Inspirer et mobiliser – Pour un engagement optimal et une performance durable, tandis qu’Isabelle Fontaine propose une conférence intitulée Gestion du changement.

« Ce sont maintenant les entreprises qui doivent se vendre aux candidats et non l’inverse, d’où l’intérêt de la conférence sur le marketing RH. Savoir vendre son entreprise (auprès des futurs employés), c’est primordial aujourd’hui », d’expliquer Mme Parisée.

Immigration

La deuxième journée du colloque sera consacrée à la main-d’œuvre immigrante. Nisrin Al Yahya parlera d’abord de l’ouverture à l’immigration et par la suite, Jean-Luc Gélinas traitera de l’adaptation des ressources humaines à l’immigration.

Selon Josée Parisée, certains employeurs devront élargir leurs horizons afin de se montrer disposé à l’égard des immigrants. De toute façon, soutient-elle, la chose sera inévitable tôt ou tard car « les Québécois font de moins en moins d’enfants ».

« Beaucoup se disent prêts à embaucher de la main-d’œuvre immigrante mais dans les faits, c’est loin d’être toujours le cas. On entend parfois des commentaires qui font friser les oreilles », ajoute la directrice générale.

Cette dernière fait aussi valoir que la pénurie de main-d’œuvre est particulièrement préoccupante pour les propriétaires de petites et moyennes entreprises, notamment dans le commerce de détail.

Fermés pour la journée

« On voit maintenant des restaurants fermés une journée parce qu’ils manquent de personnel. On voit aussi des proprios de PME qui doivent encore plus s‘investir dans leur entreprise alors qu’ils prévoyaient plutôt réduire le rythme, encore là parce qu’il n’y a pas assez d’employés », indique Mme Parisée.

D’autres phénomènes seront également abordés lors de ce colloque, comme l’automatisation et la robotisation de certaines opérations, qui peuvent réduire drastiquement le nombre d’emplois disponibles dans un avenir rapproché. « Il y a déjà des opérations à distance qui se font à Fermont (chez ArcelorMittal) », relève-t-elle en conclusion.

Partager cet article