Modifications aux arénas de la LHJMQ – La Ville n’a pas les fonds nécessaires, prévient le maire Montigny

Par Sandro Célant 30 janvier 2019
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Le commissaire de la Ligue de hockey Junior majeur du Québec, Gilles Courteau, effectuera une courte visite fort attendue, samedi prochain, à Baie-Comeau. Photo Vincent Ethier - LHJMQ

Le commissaire de la Ligue de hockey Junior majeur du Québec, Gilles Courteau, effectuera une courte visite fort attendue, samedi prochain, à Baie-Comeau. Photo Vincent Ethier – LHJMQ

Baie-Comeau – Attendu à Baie-Comeau samedi prochain, dans le cadre de la tournée des 50 ans de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, le commissaire Gilles Courteau ne devrait pas avoir le temps de s’ennuyer lors de ce court passage en ville.

En plus des cérémonies protocolaires rattachées à ce 50e anniversaire de la LHJMQ, le dirigeant du circuit aura également quelques rendez-vous importants à son agenda, dont un avec le maire de la ville, Yves Montigny.

Interpellé depuis les derniers jours, l’élu municipal attend impatiemment la visite de M. Courteau afin d’échanger davantage sur les coûts reliés aux nouvelles normes de la ligue, qui souhaite modifier les bandes Flex, les baies vitrées et l’éclairage de ses amphithéâtres d’ici le mois de mai 2021.

Inutile de préciser que cette consigne inquiète plusieurs concessions du circuit, notamment celle du Drakkar, dont la Ville est propriétaire.

Réalité des petits marchés

« Je veux m’entretenir avec M. Courteau afin qu’il réalise vraiment la réalité d’un petit marché comme le nôtre. Nous avons une population de 21 000 habitants et l’aréna le plus petit de la ligue. On ne peut pas se comparer avec les grandes villes », a lancé d’emblée le maire Montigny.

Conscient que le volet sécurité vient en tête de liste dans ces recommandations, l’élu explique toutefois que c’est impensable d’injecter des centaines de milliers de dollars (des chiffres estimés à 800 000 $) sans bénéficier de l’appui et de l’aide des paliers gouvernementaux.

« Nous n’avons pas les fonds nécessaires et nous ne pouvons pas refiler une telle facture sur le compte de taxes de nos citoyens. Notre réalité économique n’est pas celle de Québec et de Montréal et il faut trouver d’autres alternatives », a-t-il soutenu

Se donner du temps

Proactif, le maire de Baie-Comeau n’a pas l’intention de se croiser les bras et a déjà amorcé des discussions avec d’autres propriétaires dans le réseau québécois afin de rallier les forces et tenter d’en venir à un consensus commun.

« Il faut se donner du temps. De notre côté, nous avions déjà entrepris des analyses afin d’améliorer l’éclairage du centre Henry-Leonard, car le système actuel n’est plus adéquat et coûte extrêmement cher en dépenses énergétiques. »

Ce sont les volets des bandes et des baies vitrées qui préocuppent. « Le Drakkar est un rayonnement majeur pour Baie-Comeau et la région et nous allons tout faire pour garder notre équipe active en ville encore longtemps », a insisté M. Montigny sur un ton déterminé.

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