Un nouveau réseau d’égout s’impose à Baie-Trinité

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 10 mars 2020
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Le maire de Baie-Trinité, Étienne Baillargeon, se dit surpris que le réseau d’égout soit encore fonctionnel malgré sa vétusté.

Baie-Trinité poursuit les démarches en vue du remplacement de son réseau d’égout très vétuste qui dessert 35 propriétés de son territoire.

Le système de conduites a atteint sa fin de vie utile depuis longtemps, à un point tel que le maire Étienne Baillargeon se dit même étonné qu’il soit encore fonctionnel.

Un bris survenu à l’été 2019 a obligé des travaux de creusage pour remplacer une section de tuyau sur une distance de 3,7 mètres. « C’est du tuyau de grès. C’est rempli de racines », indique le maire, qui se doute que ce qu’il a vu lors du creusage n’est pas unique à la section en question.

Selon lui, la construction du réseau dans quatre rues du village (Poulin,Saint-Laurent, de la Baie et des Galets) remonte à l’époque de la scierie St.Lawrence Paper Mills, en opération des années 30 aux années 60. « C’est un réseau qu’il va falloir refaire au complet avec les nouvelles normes », précise-t-il, en parlant notamment d’un champ d’épuration pour lequel deux sites seraient à l’étude.

M. Baillargeon confie que dans le passé, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a déjà mis la municipalité à l’amende à quelques reprises en raison des déficiences de son système de captation.

L’avant-projet

Un contrat au montant de 15 380 $ a été alloué à la firme Axor Experts-Conseils pour la réalisation d’un avant-projet afin d’identifier des solutions permanentes pour le traitement des eaux usées. La municipalité compte payer la facture à même le programme de la taxe sur l’essence et la contribution de Québec (TECQ) ou tout autre programme auquel elle serait admissible.

Par ailleurs, Baie-Trinité a déposé une demande d’aide financière au Programme d’infrastructures municipales de l’eau du gouvernement du Québec pour l’aider à financer les travaux. Sans soutien gouvernemental, elle ne voit pas comment elle pourrait assumer le coût des travaux, dont l’ampleur reste cependant à déterminer.

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