Emilie transforme ses pâtisseries en chefs-d’œuvre

Par Charlotte Paquet 7:00 AM - 16 mai 2020
Temps de lecture :

Avec sa petite Margot tout contre elle, Emilie Laviolette s’active ici à ce qui la passionne : cuisiner tartes, gâteaux et autres pâtisseries qu’elle décore pour en faire de véritables chefs-d’œuvre. Photos courtoisie

La pâtisserie n’a plus de secrets pour Emilie Laviolette, ou si elle en a, elle en a peu. En véritable artiste culinaire, la maman de quatre jeunes enfants trouve un grand bonheur à réaliser des desserts incroyablement beaux et à en partager les photos sur les réseaux sociaux.

« On a tous des exutoires, moi je cuisine », raconte la Baie-Comoise, dont la progéniture est âgée entre neuf mois et cinq ans.
Ses chefs-d’œuvre captent le regard et font saliver. Toute la minutie qu’elle applique dans la décoration de ses créations a quelque chose de complètement époustouflant.

Grâce à la taille originale des fruits et de la pâte, ou encore aux motifs réalisés à l’aide de glaçage ou d’autres ingrédients, ses tartes et ses gâteaux sont vraiment dignes des plus grands chefs pâtissiers.

En janvier 2020, elle a créé son compte Instagram EmiliesBaking pour y partager les photos de ses créations et même des vidéos en accéléré dans lesquelles on la voit cuisiner des recettes de A à Z. Elle compte 330 abonnés. « C’est pour faire plaisir et les inviter à cuisiner », souligne celle qui possède aussi 480 amis sur sa page EmiliesBaking sur Facebook.

Nourrir la famille

Emilie Laviolette cuisine deux à trois desserts chaque semaine, car dans la maisonnée, les gâteaux Vachon et les biscuits Pattes d’ours n’ont pas leur place. « L’objectif principal, c’est de nourrir la famille. Il y a presque tout le temps quelque chose dans le four », lance-t-elle en riant.

« C’est une fierté pour moi de partir à zéro avec le moins possible d’aliments transformés. Les desserts du quotidien, je les fais avec les fruits de la semaine qui sont fatigués. » Tartes et croustades aux fruits sont monnaie courante, tout comme ses frangipanes. Mais il y a aussi les muffins, les galettes et autres.

Quant à ses gâteaux très élaborés, elle les garde pour les grandes occasions, comme les anniversaires. Dans une famille de six, les fêtes reviennent assez souvent, poursuit-elle avec bonne humeur.

Chez Emilie Laviolette, les interdits n’existent pas en matière de desserts. Elle dit cependant doser le sucre intelligemment et, précise-t-elle, les enfants n’ont pas tous la dent sucrée.

« Souvent, le dimanche matin, on fait des scones. Les enfants adorent ça. On (son mari et elle) a commencé aussi à faire du pain au levain. C’est quand même assez technique, faire du pain au levain. C’est une belle leçon d’humilité. Ça me sort de ma zone de confort. »

Avoir quatre enfants de cinq ans et moins et trouver le temps de cuisiner de véritables œuvres d’art est digne de mention et il n’y a pas une maman qui le niera. Comme quoi rien n’est impossible quand la passion nous guide.

La pâtissière avoue avoir reçu bien des demandes pour confectionner tel ou tel dessert, mais elle les refuse. « Je ne fais pas ça pour ça. De toute façon, ce ne serait pas très lucratif », laisse-t-elle tomber d’une voix joyeuse.

L’histoire d’une vie

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Emilie Laviolette a toujours cuisiné. Petite, à l’âge de trois ou quatre ans, elle grimpait sur une chaise pour popoter avec son papa, James Laviolette, pendant que sa maman, Suzanne Roberge, terminait ses études en gynécologie.

Plus tard, c’est avec sa mère qu’elle a poursuivi ses apprentissages en cuisine. « Ma mère cuisinait avec sa mère et moi, j’ai cuisiné avec ma mère et ma grand-mère », souligne celle pour qui la cuisine permet aux personnes de se construire des souvenirs.

Pour l’anniversaire de sa mère, en novembre 2019, sa fille pâtissière lui a cuisiné un gâteau d’une beauté à couper le souffle. Pour accompagner la photo publiée ensuite sur les réseaux sociaux, elle a publié un texte afin de lui rendre hommage.

Il se décline ainsi : « C’est elle qui m’a montré à cuisiner. Ce gâteau, c’est un peu le retour du balancier pour elle qui prenait souvent congé nos jours de fête pour être certaine de nous fêter en grand! Je lui dois beaucoup de choses, mais entre autres le souci du détail, l’amour de la précision chirurgicale (lol) et le dédain pour la vaisselle, mais aussi l’importance de la famille et du don de soi… Je suis fière de toi mom et je t’aime to the moon and back! »

Partager cet article