Les Bergeronnes : les ours «capturés» ont plutôt été pris au piège

Par Shirley Kennedy 5:22 PM - 24 juillet 2020
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Bien que les cages étaient toujours en place, les ours ont été attrapés avec l’aide d’engins mortels.

La femelle ours et les deux oursons juvéniles en lien avec les deux attaques au sentier du Morillon des Bergeronnes n’ont pas été relocalisés tel que mentionné dans un article paru le 22 juillet. Ils ont plutôt été capturés à l’aide d’engins mortels le 19 juillet, tel que confirmé par la direction des communications du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Il semble que la source du Journal Haute-Côte-Nord, en l’occurrence la page Facebook de la municipalité des Bergeronnes, soit issue d’un malentendu entre la directrice générale de la localité, Véronique Lapointe, et l’agent de la faune qui l’a informée que les « ours avaient été capturés ».

En entrevue au Journal Haute-Côte-Nord, Mme Lapointe affirme que l’échange d’information n’est pas allé plus loin à ce moment, et qu’elle a conclu que « capturés » signifiait que la mère ours et ses deux petits avaient mordu aux appâts dans les cages. « Pour moi, capturés ne signifie pas pris au piège. Pris au piège, c’est tués et non capturés », a-t-elle précisé.

Mme Lapointe estime que ce quiproquo est imputable à différents facteurs liés à une situation stressante des intervenants dans ce dossier, qui ont vu la pression monter d’un cran parmi la population et les touristes à la suite de la 2e attaque de l’ourse survenue le 1er juillet.

Le relationniste de la Direction des communications du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Sylvain Carrier, a divulgué au Journal Haute-Côte-Nord que son organisation a eu confirmation le 22 juillet qu’il y avait corrélation entre les analyses d’ADN de la femelle capturée et la première attaque survenue le 19 juin et non le 18 juin, tel qu’indiqué dans l’article du 22 juillet.

« Les agents de protection de la faune présument par l’ensemble des circonstances l’entourant, qu’il s’agit aussi de l’ours qui aurait été impliqué dans la deuxième attaque survenue dans le même secteur le 1er juillet », a conclu le porte-parole du MFFP.

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