Vélo électrique : pour permettre à l’un de suivre l’autre

Par Charlotte Paquet 7:00 AM - 12 août 2020
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Grâce à son vélo électrique, Mona Petitpas peut désormais faire des sorties avec son mari, Yves Poirier.

Un vélo électrique en cadeau de retraite à sa conjointe, pourquoi pas? C’est d’autant plus une belle attention quand l’objectif est de pouvoir faire des sorties à deux et que chacun y trouve son compte.

C’est le présent qu’a choisi d’offrir Yves Poirier à son épouse, Mona Petitpas, pour célébrer leur retraite en avril.

« J’aime rouler, mais elle ne me suivait pas. Elle n’était pas capable. Aujourd’hui, on peut partir pendant une heure trente, deux heures, sans s’arrêter. On fait ça sans s’arrêter, ce qui sera impossible sans vélo électrique », raconte le Baie-Comois.

« Moi, j’ai mal aux jambes et ça faisait 10 ans que je n’en avais pas fait. Ce qui est arrivé, c’est que je me suis dit que j’aimerais ça suivre Yves. Depuis l’an passé qu’il disait on devrait acheter un vélo électrique et j’ai dit je vais attendre d’être à la retraite », poursuit Mona Petitpas.

Son cadeau de retraite, elle l’apprécie beaucoup. « Je suis vraiment satisfaite. On a jusque fait l’Isle-aux-Coudres voilà un mois. C’est vraiment un plaisir pour moi et c’est moins dur pour mes jambes que marcher et je fais de l’exercice pareil », assure la cycliste.

Le couple adore faire des sorties à deux, elle sur son vélo électrique, lui sur son vélo de montagne ou de route. « Tout seul, c’est pas le fun. Là, on part ensemble et on a beaucoup de plaisir à le faire ensemble. On part tranquillement pas vite. Quarante kilomètres en ligne, on ne fatigue pas avec ça, on est capable le faire. On ne se suivrait pas sans ça. »

L’ascension de la côte abrupte de l’avenue Marquette dans le quartier Sainte-Amélie à Baie-Comeau devient un charme sur un vélo à assistance électrique. « Moi, je monte en haut et je pompe sans arrêt, elle, elle arrive avec le grand sourire », conclut Yves Poirier.

Moins fatigant

Francine Lauzé et son mari Germain Hovington sont également les heureux propriétaires d’un vélo électrique aux pneus surdimensionnés, communément appelé fatbike, elle depuis 2018 et lui 2019.

Résidant dans le secteur Pointe-Paradis à Pointe-Lebel, le couple en profite pour rouler sur la plage ou encore sur la piste cyclable Jean-Denis-Vachon vers Pointe-aux-Outardes. « C’est beaucoup plus rapide et moins fatigant. Dans les côtes, je tourne les poignées et il monte. Je n’ai même pas besoin de pédaler », indique la dame, qui avoue n’avoir jamais aimé la pratique du vélo auparavant en raison des montées.

« Pour moi, c’est l’idéal. Tu fais du vélo pareil, tu pédales quand même. Moi, pédaler jusqu’à m’épuiser, je n’aimerais pas ça », souligne-t-elle.

La beauté de la chose avec les vélos électriques, c’est que le niveau d’assistance est dosé selon les besoins de chacun. Ni l’un ni l’autre ne reviendrait aujourd’hui au vélo standard.

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