Papetière: jamais été question d’une fermeture jusqu’au printemps, selon le syndicat

Par Charlotte Paquet 10:32 AM - 25 septembre 2020
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Dès la minute où le marché du papier journal reprendra, les employés de la papetière de Baie-Comeau seront rappelés au travail. La durée de la prolongation de sa fermeture n’est pas fixée dans le temps, assure Martin Dugas, représentant régional du syndicat Unifor, dont font partie les quelque 250 employés de l’usine.

M. Dugas réagit ainsi à un texte publié par le journal Le Manic, jeudi, à partir d’un entretien avec le porte-parole de Produits forestiers Résolu (PFR), Louis Bouchard. En substance, il y est question d’une mise en arrêt de l’usine qui perdurerait dans les prochains mois et possiblement jusqu’au printemps prochain.

M. Bouchard y affirme qu’il y a « peu de chance qu’on ait la justification de rouvrir tout ça » avant le printemps prochain en expliquant le cycle de la demande du papier journal et la situation de la pandémie, mais il y précise aussi que PFR garde l’usine en mode opérationnel dans le cas où une reprise de la demande se ferait sentir.

« Ce que l’employeur nous a dit, c’est qu’effectivement, le marché n’est pas là et que ça allait se prolonger », indique M. Dugas en référence à la fermeture temporaire de l’usine. Mais jamais, dit-il, il n’a été question d’une prolongation qui s’étendrait jusqu’au printemps 2021. « À Baie-Comeau, du moment où il y a un marché qui pointe, ils sont prêts à redémarrer. »

M. Dugas ajoute que personne n’a évidemment de boule de cristal pour prévoir l’avenir en cette période de pandémie et d’arrivée d’une deuxième vague. Il note cependant que la situation en Inde, où est acheminée une bonne partie de la production de l’usine de Baie-Comeau, demeure inquiétante puisque le nombre d’infections à la COVID-19 y connaît une importante recrudescence.

Enfin, le représentant régional d’Unifor martèle qu’il ne faut pas mettre dans le même panier les usines de papier de PFR à Amos, fermée depuis la mi-avril, et à Baie-Comeau, inactive depuis la fin mars, notamment parce que l’usine de l’Abitibi-Témiscamingue a une seule machine à papier, plutôt que deux comme à Baie-Comeau.

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