Une formation en entreprise pour contrer la violence conjugale

Par Teresa Fortier 9:02 AM - 11 mai 2021
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La Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan (CCIM) collabore avec la Maison des femmes de Baie-Comeau afin de sensibiliser et de former ses membres en vue de contrer la violence conjugale.

La CCIM et la Maison des femmes de Baie-Comeau ont préparé une séance d’informations gratuite, qui se tiendra le 2 juin, pour sensibiliser les entreprises à la violence conjugale. La collaboration a également mis en ligne « une trousse » d’outils afin d’accompagner les témoins et les victimes de violence conjugale en milieu de travail.

« On veut que les entreprises soient au courant, qu’ils comprennent la problématique et qu’ils sachent comment réagir lorsqu’une victime demande de l’aide », explique la directrice générale de la CCIM, Myreille Lalancette.

Mme Lalancette et ses collègues prévoient également donner des formations aux entreprises qui le désirent, et ce, à compter de l’automne. Ces dernières viseront à appliquer une politique « anti-violence conjugale » au sein du milieu de travail, au même exemple qu’une politique anti-harcèlement.

 D’après la directrice générale, il est important de sensibiliser les entreprises à ce sujet afin que tout le monde soit conscient et bien outillé pour réagir devant des cas de violence conjugale, qui peuvent se trouver partout, même en milieu de travail.

« On trouvait ça important de fournir les bons outils à monsieur et madame Tout- le-Monde. C’est dans ce but-là qu’on a décidé de s’allier avec la Maison des femmes », déclare Mme Lalancette.

« Un fléau »

Il s’agit de la première fois que des séances d’informations et des formations pour contrer ce phénomène existent sur la Côte-Nord. « On en parle tellement avec les féminicides qu’il y a eu dernièrement. Et sur la Côte-Nord, on a un taux de violence conjugale élevé », précise Myreille Lalancette.

La CCIM et la Maison des femmes de Baie-Comeau espèrent que ces formations « permettent aux entrepreneurs de réfléchir et de discuter de ce fléau », conclut la directrice.