Du coaching pour vaincre ses peurs et ses blocages

La pandémie a mené plusieurs personnes à des prises de conscience. Parlez-en à Cynthia Labrie, qui s’est tournée vers un cours de coaching d’abord pour trouver des réponses à ses questionnements, ensuite pour transmettre le fruit de ses découvertes à d’autres.

C’est ainsi qu’est née l’entreprise Cynthia Labrie, coaching. « Autant dans la vie personnelle que la vie professionnelle, je trouve que cette pandémie-là a apporté une vague de préoccupations. Je me suis questionnée comment je pouvais faire en sorte de relever ces défis-là, car je n’avais pas le bagage qui était nécessaire pour affronter les changements, la nouvelle réalité. »

Déjà en affaires avec son bureau d’avocat à Baie-Comeau, la professionnelle indique avoir réalisé que d’autres entrepreneurs vivaient les mêmes défis qu’elle. N’écoutant que son désir de se donner des outils pour l’aider, elle s’est inscrite à un cours de coaching, un cours rigoureux, insiste-t-elle, pour lequel elle a reçu une certification de premier cycle et qu’elle poursuit à l’étape du deuxième cycle.

« Ça s’est avéré une révélation incroyable pour moi ce cours-là, c’est pas peu dire. Je me suis dit, mais mon Dieu!, on a tellement toutes les réponses en nous, on a tellement tout ce qu’il faut, mais quelques fois, c’est caché par plein de choses qu’on a à l’intérieur de nous », raconte Mme Labrie.

Avec Cynthia Labrie, coaching, la nouvelle coach dit souhaiter combler un vide en accompagnement de ce type-là à Baie-Comeau. Le monde de l’entrepreneuriat est dans sa mire, tant les chefs d’entreprise que leurs employés qui pourraient faire face à des situations personnelles difficiles. Il faut dire qu’au cours des 16 dernières années, le droit l’a amenée à côtoyer le milieu des affaires et elle le connaît bien.

Limites et blocages

Comme coach, Cynthia Labrie tente de faire réaliser à ses clients les limites qu’ils se donnent et leurs blocages. « C’est pour ça que le coach intervient, c’est pour amener la personne à prendre conscience de son pouvoir personnel face à la situation, parce que si la personne vit un blocage, c’est souvent en lien avec une peur ou une croyance qui la limite dans ses actions. »

En revanche, si la professionnelle constate que l’individu devant elle nécessite un changement un peu plus profond et qu’il présente une détresse évidente, elle le référera à un thérapeute. « Je ne suis pas là pour guérir la blessure. On est là pour voir si la personne, de façon consciente, est capable d’entreprendre son processus de coaching. »

Comme avocate, Mme Labrie a plaidé son dernier procès en mai 2021, mais continue d’exercer son métier de médiatrice accréditée. Un métier qu’elle dit être complémentaire à celui de coach.

Parmi les interventions qu’elle a eu à faire à ce jour dans le domaine du coaching, Cynthia Labrie cite en exemple cet employeur qui voulait améliorer la communication d’une personne et ce chef d’entreprise souhaitant augmenter son courage lors de certaines prises de décisions.

« J’ai eu des dossiers, plusieurs, de libération de peurs et de certains blocages émotionnels », ajoute celle qui veut faire connaître la démarche d’accompagnement qu’elle propose afin d’éviter à des gens de devoir consulter à l’extérieur de la région.