27 avril 2024
La coupe d’arbres repoussée à Pointe-Paradis
Les citoyens sont inquiets des travaux de coupe à blanc sur leur territoire par la MRC de Manicouagan.
La coupe d’arbres dans le secteur de Pointe-Paradis sera repoussée. C’est ce que le préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong, a dévoilé aux citoyens de Pointe-Lebel qui sont venus s’exprimer lors de la séance du conseil des maires la semaine dernière.
Des Lebelois se sont déplacés à la MRC de Manicouagan le 24 mai pour réitérer certaines demandes ou encore des inquiétudes qui persistent.
Un d’entre eux, André Foster, demande « un temps de réflexion », mentionnant que tout s’est enchaîné trop rapidement. Ce dernier, de même que ses comparses, réclame un sursis, entre autres à Pointe-Paradis, le temps que chacun s’entende sur une solution.
Le préfet répond
C’est alors que Marcel Furlong a expliqué qu’à la suite de la dernière rencontre avec le groupe de citoyens à la municipalité de Pointe-Lebel, des discussions ont émergé entre ce dernier, la mairesse Michelle Martin et le conseiller Clermond Coll.
« L’ensemble des travaux doivent durer environ un an », s’exclame d’abord M. Furlong. « Ce qu’on a accepté, c’est de repousser la coupe dans le secteur de Pointe-Paradis à la fin, dans la dernière période des travaux », poursuit-il.
Le préfet ajoute qu’il désire « former un comité d’études avec des représentants de la municipalité » ainsi que « quelques représentants d’un comité de citoyens et des représentants de la MRC. »
Son but est d’assurer une transparence dans le processus.
Inquiétudes
Rappelons que la tempête du 23 décembre 2022 a causé bien des dégâts dans la forêt à Pointe-Lebel et qu’à la suite d’une inspection plus approfondie, un contrat a été accordé pour la récolte et la vente de bois.
Un groupe de citoyens de Pointe-Lebel a déclaré leur mécontentement devant l’abattage, se présentant au conseil municipal de Pointe-Lebel et devant le conseil des maires de la MRC de Manicouagan.
Outre le secteur de Pointe-Paradis et l’effet que cela causera pour les marcheurs et motoneigistes, il est question de la poussière émanant de la tourbière ou encore de la possibilité de voir des bancs de neige sur la rue Granier. La qualité de vie est aussi une inquiétude partagée.
